Questions/Réponses

Quel nom donnait-on aux femmes qui enfantaient dans les Lebensborn ?

Pourriez-vous m’indiquer si les femmes qui portaient/enfantaient des petits aryens pour le IIIe Reich, notamment dans les Lebensborn, avaient un nom particulier ?

Photo d'un Lebensborn de 1936
Bundesarchiv, B 145 Bild-F051638-0061 [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons

Voici tout d’abord une définition, afin de bien comprendre de quoi il s’agit (source Wikipédia) :

Le Lebensborn e. V. était une association de l’Allemagne nationale-socialiste, patronnée par l’État et gérée par la SS, dont le but était d’accélérer la création et le développement d’une race aryenne parfaitement pure et dominante.

Sur internet

Vous trouverez des éléments de réponse concernant les Lebensborn en consultant en ligne les documents suivants :
Lebensborn, la fabrique des enfants parfaits : enquête sur ces français nés dans les maternités SS
Boris Thiolay, Flammarion, 2012
lire l’extrait

« France 1944 : la fabrique des enfants parfaits »,
Boris Thiolay, L’Express, 6 juillet 2009
« Pour identifier les gosses, il ne reste que des fiches très succinctes. Un prénom germanique, un patronyme, parfois modifié, une date de naissance, le nom de code du lieu où ils ont vu le jour : Westwald, Ardennen… […] Les prénoms trop allemands sont francisés. […] C’est l’un des aspects les plus mystérieux du programme : les naissances ne sont pas déclarées à l’état civil, l’identité du père est cachée. »
lire l’article

D’autres ouvrages sur les Lebensborn

Les Racines du silence
Katkerine Maroger, A. Carrière, 2008
K. Maroger, adoptée à deux ans en France, raconte ses recherches sur ses origines. Issue d’une brève idylle entre une Norvégienne et un soldat allemand des forces d’occupation, elle est née en Norvège en 1944 dans un lebensborn, maternité créée pour appuyer la politique raciale nazie et repeupler l’Allemagne d’enfants issus de parents sélectionnés pour leurs caractéristiques aryennes.

Les Scènes indésirables
Michel Gribinski, Editions de l’Olivier, 2009
Quelle vie psychique trouve-t-on au-delà du principe de la haine ? Pour répondre à cette interrogation l’auteur s’est penché sur le cas de la Fondation Lebensborn, cette entreprise eugénique nazie qui s’est livrée à l’élevage de dizaines de milliers de nourrissons séparés de leur mère et a donné lieu sans haine particulière à l’enlèvement de centaines de milliers d’enfants pour les germaniser.

Les femmes sous le IIIe Reich

Les Mères-patries du IIIe Reich : les femmes et le nazisme
Claudia Koonz, Lieu commun, 1989
La place des femmes dans l’Allemagne hitlérienne : les femmes nazies, les femmes protestantes, les femmes catholiques, les femmes qui ont dit non, les femmes juives.

Eurêkoi – Médiathèques de Rueil-Malmaison

Publié le 20/02/2015 - CC BY-SA 3.0 FR

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