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L’histoire par les sons
Écrire l'histoire des paysages sonores

Peut-on écrire une histoire sociale des perceptions sonores ? Comment restituer des paysages sonores anciens ? Comment faire résonner des sources écrites ou visuelles ? Depuis la publication des travaux de l’historien Alain Corbin, la sensibilité est parvenue à investir la recherche historique. Dans une approche d’histoire culturelle des perceptions sensorielles, la question sonore soulève de nouvelles pistes de recherche en histoire. 

A l’occasion de « la Semaine du Son : les enjeux sociétaux du sonore », un festival qui a lieu tous les ans pendant le mois de janvier dans toute la France, la Bpi vous propose une sélection de documents autour des relations entre sons et histoire. 

 



Sommaire :

De l’histoire des sensibilités aux Sensory studies 

 Qu’est-ce qu’un paysage sonore ?

 Phonographier les traces

 L’histoire sociale du son : le poids du silence

De l’histoire des sensibilités aux Sensory studies

L’histoire du sensible s’inscrit dans le mouvement historiographique de l’histoire des mentalités de Marc Bloch et de Lucien Febvreainsi que des recherches du sociologue allemand Norbert Elias. À mi-chemin entre l’histoire sociale et l’histoire culturelle, l’histoire des sensibilités étudie l’évolution des perceptions olfactives, visuelles, sonores au cours des siècles. Nos sens ont donc une histoire, loin d’être seulement « naturels », ils se construisent à travers des prismes sociaux-culturels. 

l’Ouie, par Brueghel , Rubens,(Museo del Prado) [CC0] via wikicommons

En France, Alain Corbin a abondamment écrit sur l’usage social de nos sens et sur l’histoire de nos comportements perceptifs. Après l’odorat, il explore l’ouïe dans son ouvrage publié en 1994, Les Cloches de la terre, paysage sonore et culture sensible dans les campagnes au XIXe. Il y rappelle l’importance de l’environnement sonore dans la construction du tissu social où la cloche « rythmait des modes oubliés de relations entre les individus, entre les vivants et les morts ». Alain Corbin montre qu’un son peut revêtir aussi une dimension politique. Le son de la cloche devint même un objet de conflit quand la Troisième république chercha à le faire disparaître pour imposer un nouvel ordre sonore.

Du côté anglophone, les sensory studies est un nouveau courant de recherche au croisement de l’anthropologie, de l’histoire et de la philosophie qui prend son essor dans les années 1990, notamment avec l’anthropologue David Howes, fondateur du Centre for Sensory Studies de la Concordia University de Montréal. Le projet des sensory studies est d’étudier les systèmes de perception sensorielle dans leursdimensions politiques, sociales et culturelles, en portant une attention particulière à la construction sociale des hiérarchies sensorielles. L’histoire des paysages sonores en constitue un de ses champs.


Des articles à lire en ligne

  • Introduction à la culture sensible, David Howes et Jean-Sébastien Marcoux, revue Anthropologie et sociétés, n°3, 2006. Article qui revient sur l’émergence du sensible et des perceptions sensorielles dans la recherche en sciences sociales, notamment dans son dialogue entre la recherche américaine et européenne.
  • Histoire et anthropologie sensorielle, Alain Corbin, Anthropologie et Sociétés, n° 2, 1990 . Article de référence pour comprendre l’histoire des sensibilités par son éminent représentant.
     
  • The Expanding Field of Sensory Studies, David Howes, Centre for Sensory Studies, Concordia university, Montréal, 2013. Article d’introduction sur l’apport des Sensory studies pour les sciences sociales par un de ses principaux défenseurs.
     

    Des sites 

  • ​Sensory Studies , site multidisciplinaire sur la recherche autour des 5 sens, du toucher, de la vue, de l’ouïe, de l’odorat et du goût, dans ses multiples dimensions : historique, esthétique, anthropologique, sociologique, etc.. Le site propose aussi des articles en lignes, des compte-rendus, et un agenda des manifestations autour de la perception sensorielle.
  • Cultures sensibles, site en français d’un groupe de recherche interdisciplinaire de l’Université de Liège sur les perceptions sensorielles. Le site met à disposition de tous une riche bibliographie coopérative (à voir dans la partie Agora), ainsi que sur l’actualité des Sensory studies.


Des livres

Alain Corbin, Historien du sensible, couverture

Alain Corbin, Historien du sensible : entretiens avec Gilles Heuré, La découverte, 2000
Dans ce livre d’entretiens, Alain Corbin revient sur sa jeunesse normande, son parcours universitaire atypique. Il expose toutes les problématiques qui traversent la recherche historique et pose, sur les 19e et 20e siècles, un regard qui restitue à l’imaginaire et au sensible toute son importance.

Compte-rendu du livre sur Persée

À la Bpi, niveau 3, 93.0(44) COR

A cultural history of the senses, couverture

A Cultural History of the Senses, 6 volumes, Bloomsbury Academic, 2014

Une somme de référence en 6 volumes parue très récemment, qui reflète l’étendue des recherches dans le domaine et qui couvre toutes les périodes historiques, de l’Antiquité à nos jours.

À la Bpi, niveau 3, 940.1 CUL

 

Qu’est-ce qu’un paysage sonore?

La notion de paysage se raccorde initialement au champ lexical de la vue. Embrasser un paysage, c’est parcourir un espace d’après un point de vue, c’est visualiser une étendue.
Comment est venue l’idée d’une spatialisation du son ? 

Un des premiers théoriciens du paysage sonore et fondateur de l’écologie acoustique, R. Murray Schafer, musicologue et compositeur canadien, a proposé, à travers son ouvrage majeur, Le paysage sonore (Tuning of the world,1979), une nouvelle analyse des modes perceptifs de l’environnement sonore. La pratique de captation d’environnements sonores, appelée « field recording » s’est développée récemment gràce à ses travaux, ainsi que le design sonore, une des dimensions importantes de l’urbanisme contemporain actuel.

Listen,Ky,CCby2.0(via Flickr)
Listen, Ky, CCby2.0 (via Flickr)

II a cherché à comprendre et à décrire la structure dynamique des différents plans sonores perceptibles. Le phénomène de la visualisation produit un mouvement qui va du dedans vers le dehors : l’objet à regarder. Pour la perception sonore, c’est l’inverse. Le sens du mouvement part de l’extérieur d’où émane le son vers l’intérieur de l’oreille où le son se dépose. Au contraire de la vue, l’ouïe ne peut sélectionner ce qu’elle percoit car elle ne possède pas à la différence de l’oeil, une paupière. La sensorialité sonore procède donc par « enveloppement”, on parle même de « bains sonores”. Murray a cherché à repérer les différentes intensités de sons percus 

Il décompose la perception sonore en trois niveaux qui se superposent et interagissent.
Un premier niveau, un « fond sonore principal» ( keynote sound ) qui conditionne la perception des autres sons, par exemple, le son des sirènes de bateau dans une ville portuaire, qui n’est pas toujours conscientisé car toujours présent. Un deuxième niveau, où des sons significatifs (signal sounds), peuvent venir se détacher du fond, par exemple un son de klaxon ou un pleur de bébé, puis un troisième niveau de sons que Murray regroupe sous le nom de marqueurs sonores (soundmarks) qui sont reconnaissables par une communauté. Les marqueurs sonores indiquent l’identité sonore d’un lieu. 
Ces tentatives de conceptualisation de la matière sonore, issues initialement de la musique contemporaine, un nouveau vocabulaire et l’émergence de nouveaux outils d’analyse du monde sonore, ont poussé des historiens à s’intéresser à la dimension sonore des sociétés passées. De quels moyens disposent les historiens pour recomposer ce continent inconnu des paysages sonores anciens, dont il ne reste aucun enregistrement ? 

Des articles à lire en ligne

Des paysages sonores à écouter


Les cartographies sonores

le paysage sonore peut aussi se représenter sous forme de carte géographique.

logo Ecouter paris

Ecouter Paris, un site conçu par l’Atelier du bruit, qui offre des parcours sonores en cliquant sur le plan de Paris, aller sur la rubrique Autrefois pour écouter des sons du passé.

La carte sonore de Londres de Peter Cusack, un site où on peut activer des sons londoniens et les mélanger pour concevoir ses propres paysages sonores.



Phonographier les traces 

« Dans les galeries solitaires des Archives où j’errai vingt années, dans ce profond silence, des murmures cependant venaient à mon oreille… » Michelet, dès le 19e siècle avait perçu le caractère sonore d’une archive.

Mais comment l’interpréter ? Comment écrire une histoire des signes sonores à partir de l’archive non-sonore ? Par la collecte des traces auditives à travers les sources muettes, l’historien cherche à retracer une généalogie des perceptions sonores, à devenir une caisse de résonance des voix disparues. Pour l’histoire du 18e siècle, l’historienne 
Arlette Farge s’est appuyée sur des archives judiciaires et de police pour recomposer la sonosphère de la rue parisienne et du peuple de l’ancien régime. Elle a tenté de vocaliser les traces textuelles ou visuelles laissées dans les archives par la police lors des des interrogatoires, les journaux intimes, les traités juridiques, dans les correspondances, les gravures. En reconstituant l’univers sonore du 18e siècle, Arlette Farge révèle à travers ces sources muettes l’empreinte des signes sonores. Elle restitue la « marmite de sons », selon son expression, de l’ancien Paris avec ses différents parlés, ses patois, où les sons humains sont mêlés aux cris animaux, aux tambours, aux cloches, aux bruits des outils des artisans ouverts sur la rue, aux bruits des chevaux sur les pavés, au brouhaha des crieurs publics. Arlette Farge nous aide à nous représenter ce que furent les intensités sonores d’une société orale avant l’ère industrielle.

Des articles à lire en ligne

  • Fragment d’un discours historien, rencontre avec Arlette Farge, L’étincelle, journal de l’Ircam, 2007.
    Dans cet entretien, l’historienne décrit la méthode qu’elle a développée pour retrouver les sons populaires du 18e siècle.
  •  L’archive, la trace, le symptôme. Remarques sur la lecture des archives, Andrea Cavazzini, L’Atelier du Centre de recherches historiques, n°5, 2009
  • Écoutez le Paris du XVIIIe siècle, Laure Cailloce, Journal du CNRS, 2015. Présentation du Projet Bretez par Mylène Pardoen, musicologue et historienne , dont elle a coordonné la réalisation. Le projet est une tentative de reconstitution du paysage sonore d’un quartier de Paris d’après le plan Turgot-Bretez de 1739— Turgot, prévost des marchands de Paris, en étant le commanditaire, et Bretez, l’ingénieur chargé du relevé des rues et immeubles de la capitale. Le projet est en cours de développement.

Des livres

Essai pour une histoire des voix : au dix-huitième siècle, Arlette Farge, Fayard, 2009

L’historienne dresse une typologie des voix de la rue en analysant les ordonnances du roi, les voix des enfants, celles des conversations amoureuses, tout en rappelant le projet de réglementer le patois et d’unifier les sons.

Le compte-rendu du livre sur Revues.org

À la Bpi, niveau 3, 944-64 FAR

Fracas et murmures, le bruit de l’eau dans un Moyen Âge picard et boulonnais, Anne-Dominique Kapferer, Trois cailloux, 1992

L’auteur montre l’importance du fond sonore qu’ont représenté les usages de l’eau au Moyen Âge. L’eau courante n’existait pas et le quotidien était rythmé par le bruit du moulin dans la rivière, le bruit répété du seau dans l’eau du puits, l’égouttement des sources, l’importance des transports par l’eau des fleuves, toute la thématique des rivages et des bords de l’eau dans l’organisation sociale et économique des campagnes et des villes.

À la Bpi, niveau 3, 944.3 KAP

Histoire sociale des sons: le poids du silence

Eve's ear, takomabibelot, Flickr, CCby2.0
Ev,1888, par A. Rodin, détail. Photo : Eve’s ear, par takomabibelot, [CC BY 2.0] via Flickr.

Une grand part des travaux sur les rapports entre histoire et sons a été consacrée à l’étude des conduites de bruit et de leur régulation. Les conduites de bruits regroupent toutes les manifestations sonores dans l’espace public telles que : charivari, tintamarre, tohu-bohu, noces, barouf, carnaval, chahut, brouhaha, funérailles, émeutes, manifestations, clameur publique, cris municipaux, cris de métiers, tumulte. L’étude historique des conduites de bruit permet de comprendre les usages sociaux du son dans l’espace public, les historiens ont montré comment en Occident, s’est opéré un virage sonore quand les sociétés orales sont progressivement devenues des sociétés de l’écrit. 

Dans les sociétés pré-industrielles, l’information circulait essentiellement par la voix. Le cri avait une une fonction sociale importante. Le métier de de crieur a été créé et régulé dès le haut Moyen Âge. Dans des sociétés où peu de monde savait lire, le cri est demeuré longtemps un des vecteurs les plus efficaces pour transmettre toutes sortes d’information utiles à la vie de la cité : contenus des ordonnances royales, produits à vendre, nouvelles taxes, ordres de mobilisation, déclarations de paix, décisions de justice… La fonction de criage est alors très règlementée et codifiée. Le cri municipal se distingue du cri privé qui lui-même est contrôlé par la corporation des métiers. Un crieur pouvait aussi être loué par un particulier pour annoncer la mort ou la naissance d’un paroissien. Il existait ainsi une variété de cris autorisés ou non : le cri de révolte, le cri de guerre, le cri de fête, le cri d’armes. De la nature des informations dépendait le droit pour le crieur professionnel de la diffuser. Chaque cri était rémunéré.

 Les formes de civilité propres à l’aristocratie ont été adoptées progressivement par la bourgeoisie qui les ont répandues à leur tour à travers toutes les couches sociales. Non seulement nos sens ont une histoire mais ils s’exercent dans des environnements sensoriels qui se sont normés au fil des siècles. Les historiens ont décrit les dispositifs administratifs, moraux, politiques qui ont contribué à la construction d »un ordre sonore. La demande d’insonorisation devint croissante au 20e siècle suivant le cycle de développement des techniques et des travaux des hygiénistes. L’apparition des machines a modifié les paysages sonores en faisant porter l’attention des pouvoirs publics sur les échelles de bruits.
De sons distribués socialment, la matière sonore s’est transformée en un chaos de bruits de plus en plus intolérables aux nouvelles sensibilités auditives. Les conduites de bruits dans une société de l’image et de l’écrit devinrent de plus en plus disqualifiées dans l’espace public. Le bruit était devenu un fléau des temps modernes, tel qu’on peut le percevoir dans les bandes sonores des films de Tati .



Des articles à lire en ligne

  • Les conduites de bruit et leur signification à la fin du Moyen Âge : le charivari, Altan Gokalp, Claude Gauvard, Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, n° 3, 1974.
  • Cris et cloches. L’expression sonore dans les rituels de paix à la fin du Moyen Âge, Nicolas Offenstadt, Hypothèses, n°1, 1997. Etude de l’importance du son dans les processus de déclaration de paix.
  • À cor et à cri. La communication marchande dans la ville médiévale, Danièle Alexandre-Bidon, Communications, n°1, 2012. Article sur les cris de métiers et leur organisation sonore.
  • La dimension sonore des grottes ornées, Michel Dauvois , Iégor Reznikoff, Bulletin de la Société préhistorique française, 1988, Volume 85, N°8 . Article sur l’usage sonore et vocal des tribus du Paléolithique lors de leur séjour dans les grottes.
     
  •  Stridences et chuchotements : la symphonie des machines et des portes au XIXe siècle, Olivier Balaÿ, Communications, n° 90, 2012. Article sur l’analyse comparative des sensiblités phoniques chez Balzac et Zola, de la transition sonore d’une société d’ancien régime vers l’ère insdustrielle.


Une émission radiophonique

Un émission de la Fabrique de l’histoire d’Emmanuel Laurentin sur France culture à écouter : l’émission commence avec un entretien avec Mylène Pardoen sur le Projet Bretez sur la méthode qu’elle a mise en place pour la restitution sonore à partir de la carte de Bretez pour le Paris du 18e siècle, ainsi qu’un échange avec Sibylle Emerit, Sylvain Perrot et Alexandre Vincent pour leur programme commun sur les paysages sonores et espaces urbains de la Méditerranée antique.

Des livres

Bruits et sons de notre histoire, couverture

Bruits et sons dans notre histoire : essai sur la reconstitution du paysage sonore, Jean-Pierre Gutton, PUF, 2000

Cette étude permet d’envisager l’histoire du bruit à la fois dans ses traits permanents, une civilisation de l’oral, mais aussi dans ses évolutions. Le souci de policer l’usage du bruit, les progrès de l’intimité, le recul de l’oralité sont comme autant de points forts de cette histoire.

Compte-rendu sur Persée

À la Bpi, niveau 3, 930.4 GUT


Haro ! Noël ! Oyé !: pratiques du cri au Moyen Age
, sous la direction de Didier Lett et Nicolas Offenstadt, Publications de la Sorbonne / 2003

 Le Moyen Âge est très bruyant et les cris, spontanés ou ritualisés, fréquents. Ces études insistent sur la forte fréquence du cri lors des rites de passage, politiques, guerriers, sociaux et familiaux. Elles s’intéressent aussi aux crieurs, saisis dans leurs pratiques.

À la Bpi, niveau 3, 944-51 OFF


Les cloches de la terre : paysage sonore et culture sensible dans les campagnes du XIXe siècle
, Alain Corbin, Albin Michel, 1994

En exploitant pour la première fois les quelque dix mille affaires de cloches que le XIXe siècle nous a laissées, Alain Corbin découvre que ces sources insolites sont au centre d’un ordre symbolique. La cloche préside au rythme de la vie rurale, oriente son espace ; elle définit une identité et cristallise un attachement à la terre. La sonnerie constitue un langage, fonde un système de communication et accompagne des modes oubliés de relations entre les individus, entre les vivants et les morts. 

Compte-rendu sur Persée

A la Bpi, niveau 3, 944-740 COR

Histoire de la modernité sonore, Jonathan Sterne, couv

Une histoire de la modernité sonore, Jonathan Sterne, La Découverte, 2015

Une histoire de la modernité sonore propose une alternative au récit dominant selon lequel la culture occidentale, en devenant moderne, serait passée d’une culture de l’audition à une culture de la vision. Livre fondateur des sound studies, il est d’ores et déjà considéré comme une référence dans ce domaine émergent.

Compte-rendu sur Revues.org

Bientôt à la Bpi

Clameur publique et émotions judiciaires, couv

Clameur publique et émotions judiciaires. De l’Antiquité à nos jours, Rennes,Frédéric Chauvaud, Pierre Prétou (dir.), PU Rennes, 2014

Quel sens accorder aux manifestations sonores et publiques qui émaillent l’histoire de la justice ? Bien des procédures justifiaient qu’une « clameur publique » saisisse le prétoire, autorise une poursuite à « cor et cris », étreigne un suspect, avant d’exiger du juge un prompt jugement. 

Compte-rendu du livre sur Revues.org

Compte-rendu du livre sur Criminocorpus

À la Bpi, niveau 3, 940.1 CLA

Publié le 29/01/2016

Sélection de références

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Web TV / Web Radio : Politiques sonores

Retrouvez la captation de la soirée sur les sounds studies du 16 novembre 2015.

À l’occasion de la sortie du numéro 11 de la revue Poli – Politique de l’image et de la parution de l’ouvrage de Jonathan Sterne Histoire de la modernité sonore, la Bpi vous proposait une soirée de débats et de performances sur les sound studies.
Rencontre organisée dans le cadre du cyle « Place aux revues »
Avec : Pali Meursault, compositeur de musique électroacoustique, sound designer et ingénieur du son pour la radio, le spectacle vivant et le cinéma Maxime Boidy, chercheur au Labex Arts-H2H à l’université Paris 8 Vincennes Juliette Vocler, productrice de radio indépendante.

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