Le cinéma de Jean-Charles Hue
Les entretiens de Balises

Les images esthétiques jouent un grand rôle dans les films de Jean-Charles Hue. Les flous, les gros plans, l’attention portée aux tissus et aux corps rappellent son parcours de plasticien et de modiste. Comment cet esthétisme s’articule-t-il avec les descriptions de la beauté et du sordide présentes dans l’ensemble de son œuvre? Quelle est son approche pour filmer le quotidien dans les campements yéniches de l’Oise ou dans la Zona Norte de Tijuana au Mexique ? Comment filme-t-il les corps (tatouages, corps abîmés…) ?

Le réalisateur répond à ces questions dans deux entretiens filmés qu’il accorde à Balises, l’un consacré aux Dames blanches, c’est-à-dire aux prostituées de Tijuana (épisode 1 – Les Dames blanches de Tijuana) et l’autre à la communauté yéniche établie dans un campement de Beauvais dans l’Oise (épisode 2 – Chez les Dorkel). 

Jean-Charles Hue – Entretien #1 – Les Dames blanches de Tijuana

Jean-Charles Hue – Entretien #2 – Chez les Dorkel

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Ces épisodes ont été préparés par Hélène Becquembois et Anne Bléger.
Questions : Hélène Becquembois.
Réalisation et montage : Anne Bléger.
Musique : Nino Hue.
Cet entretien a été enregistré dans les locaux de la Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou le 23 mars 2024.

Extraits de films :
Quoi de neuf docteur ? (prod. Jean-Charles Hue, 2003) ; Un Ange (prod. Jean-Charles Hue, 2005) ; Y’a plus d’os (prod. Jean-Charles Hue, 2006) ; Carne Viva (Adr Productions, Association HB, 2009) ; Tijuana jarretelle, le diable (prod. Jean-Charles Hue, 2011) ; Tijuana Tales (Les Films d’Avalon, 2017) ; La Mort vient sans prévenance (Jean-Charles Hue, 2020) ; The Soiled Doves of Tijuana (The Dark, Actarus, 2022).