Les Disques gâchent le paysage : John Cage, les années 1960 et l'enregistrement sonore
David Grubbs
Les Presses du réel, 2015
Le rôle de l’enregistrement sonore et l’évolution des pratiques d’écoute dans la représentation de la musique expérimentale depuis les années 1960 : une enquête menée à partir d’un vaste travail d’archive, d’une expérience directe avec des artistes de différents horizons et d’une approche pluridisciplinaire de l’œuvre de John Cage et des avant-gardes, qui ouvre des perspectives inédites dans les champs de la musicologie historique, des études des musiques populaires, de la production phonographique et de la performance expérimentale.
Professeur au conservatoire de musique du Brooklyn College depuis 2005, écrivain, critique, David Grubbs (née en 1967) est avant tout connu comme musicien, d’abord guitariste et songwriter dans des groupes de post-punk (Squirrel Bait, Bastro), puis performeur et compositeur dans des contextes marqués par l’expérimentation, l’improvisation et l’usage de l’électronique.
Il a réalisé une douzaine d’albums solo. Son œuvre se nourrit abondamment de collaborations, depuis le très influent duo Gastr Del Sol (avec Jim O’Rourke) jusqu’au trio récent avec Andrea Belfi et Stefano Pilia, en passant par la longue et fructueuse association avec la poétesse Susan Howe. Il a joué notamment avec Red Krayola, Will Oldham, Tony Conrad, Pauline Oliveros, Loren Connors, etc., et développe régulièrement des projets avec des artistes plasticiens tels que Anthony McCall, Angela Bulloch, Doug Aitken ou Stephen Prina.
À la Bpi, Niveau 3, 780.62 GRU
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