Une utilisatrice d’Eurêkoi, service de réponses et recommandations à distance assuré par des bibliothécaires, s’interroge sur l’appropriation de l’espace, des planètes et de leurs ressources. Y-a-t-il un droit spatial international pour l’encadrer ? Les bibliothécaires de la Bpi ont retrouvé les traités et les accords fondamentaux du droit spatial, qui ne semblent plus tout à fait adaptés aux enjeux stratégiques actuels de l’appropriation et de l’exploitation de l’espace.
« Bien que la coopération internationale dans le domaine spatial joue toujours un rôle déterminant, de nouvelles ambitions nationales émergent, se confrontent, et montrent les prémices d’une nouvelle géopolitique de l’espace extra-atmosphérique. Cela se constate notamment en termes d’appropriation et d’exploitation de ressources spatiales. Face à un droit lacunaire et imprécis, certains acteurs préparent déjà le cadre juridique à une future exploitation des corps célestes du système solaire. »
Dans ce contexte de course à l’espace, il est important de savoir à qui appartient l’espace et s’il existe un droit international spatial pour encadrer cette appropriation par des États, voire par des entreprises privées. Voici une sélection de ressources pour y voir plus clair.
Définitions et dispositifs juridiques initiaux encadrant l’exploitation de l’espace
Où commence l’espace ?
Il existe une délimitation entre l’espace aérien et l’espace extra-atmosphérique. La ligne de Karman est reconnue par la Fédération aéronautique internationale (FAI) comme la frontière officielle entre la Terre et l’espace. Cette ligne a été définie par le scientifique américano-hongrois Théodore von Karman (1881-1963). Selon cette définition, l’espace commencerait à une altitude de 100 kilomètres.
En effet, les États-Unis ont une appréhension différente de l’espace : ils le font débuter à 80 kilomètres de hauteur. Cette particularité américaine est connue de longue date et, quand Virgin Galactic s’est lancé dans le tourisme spatial, la question de la limite de l’espace est revenue sur le devant de la scène, notamment en 2018 et en 2021. Le 11 juillet 2021, le milliardaire Richard Branson, à bord du vol VSS Unity, a entamé une ascension supersonique jusqu’à dépasser 80 kilomètres d’altitude. Virgin Galactic a donc dépassé l’altitude requise selon les normes américaines, mais pas celle couramment acceptée dans le reste du monde, comme son concurrent Blue Origin n’a pas manqué de le souligner.
Quels sont les textes fondateurs du droit international de l’espace ?
Le droit international de l’espace repose sur cinq traités et accords qui ont été négociés et signés sous l’égide du Comité des utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique (CUPEEA), qui en assure également la mise en œuvre. Il s’agitdes Traités et des principes régissant les activités des États en matière d’exploration et d’utilisation de l’espace extra-atmosphérique adoptés par l’Assemblée générale des Nations unies, téléchargeable en pdf via le site de l’United Nations Office for Outer Space Affairs (Unoosa).
Publiés en 2002, les cinq traités relatifs à l’espace extra-atmosphérique adoptés à ce jour par l’Organisation des Nations unies (ONU) ainsi que cinq séries de principes sont rassemblés en un seul volume. Le recueil plus complet de lois et règlements relatifs à l’exploration et à l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique a été établi à partir des textes soumis par les États.
« Le Traité sur l’espace de 1967 a mis en avant le principe d’une non-appropriation des milieux extra-atmosphériques, mais il n’interdit pas une exploitation des ressources spatiales et une utilisation de celles-ci à des fins étatiques, commerciales et privées. »
L’Accord régissant les activités des États sur la Lune et les autres corps célestes (1979)
L’Accord a été adopté par l’Assemblée générale des Nations unies via la résolution 34/68 en date du 5 décembre 1979.
Le Traité sur la Lune (1984)
Pierre Marchand, toujours dans le même article, le présente ainsi :
« Entré en vigueur en 1984, le Traité sur la Lune, régissant les activités des États sur la Lune ou sur les autres corps célestes, a tenté de combler ces lacunes en imposant un cadre strict sur l’exploitation du milieu extra-atmosphérique. Si ce nouveau traité établit l’appartenance des corps célestes à la communauté internationale, il n’aura cependant été ratifié que par très peu d’États. »
Et une note précise que « Lors de sa signature, le traité fut d’ailleurs considéré comme un échec puisqu’aucune nation ayant un programme spatial autonome et indépendant ne l’a ratifié. » Les États qui ont signé et ratifié le Traité sur la Lune sont présentés dans l’infographie Les pays qui ont signé le traité sur la Lune de Claire Jenik, publiée sur le site Statista le 19 juillet 2019.
Un droit de l’espace insuffisant et dépassé
Alors que la conquête de l’espace s’accélère sous l’impulsion de nouveaux acteurs comme la Chine et les Émirats arabes unis qui ont atteint Mars en 2021, le droit spatial international demeure flou. Quelles sont les conditions de l’exploitation des ressources extraterrestres ? Qui peut dominer l’espace ? L’émission Le Temps du débat posait la question sur France Culture, le 20 juillet 2020 : Qui peut exploiter l’espace ?.
La course à l’appropriation des ressources des planètes
« En 2017, le Luxembourg imita le pionnier américain et adopta une loi statuant explicitement que “les ressources de l’espace sont susceptibles d’appropriation”. En février 2020, les Émirats arabes unis, acteurs montants du secteur spatial, adoptèrent une législation analogue. L’ONU se saisit en 2016 de la question, mais les travaux sont limités pour l’heure à un échange de vues entre États et le comité concerné ne dispose d’aucun mandat qui lui permettrait d’entamer de quelconques travaux à caractère normatif. De fait, les points de vue des États sont pour le moins contrastés, certains d’entre eux, comme la Russie, exprimant une opposition farouche aux initiatives nationales tendant à réglementer unilatéralement l’activité. Plusieurs États, dont la France, considèrent que le comité de l’ONU constitue l’enceinte compétente et devrait conduire des travaux approfondis sur la question de l’encadrement de l’exploitation des ressources spatiales. Las, la proposition faite par plusieurs États européens de constituer un groupe de travail ad hoc n’a pu pour l’heure aboutir, faute de consensus. »
Au 30 avril 2022, 5 465 satellites (dont 3 433 en provenance des États-Unis) en orbite autour de la Terre ont été recensés dans la UCS Satellite Database. Découvrez sur la carte interactive du site l’Instant culture, l’ensemble des satellites et débris spatiaux envoyés dans l’espace.
L’essor du « New Space », un premier pas vers la privatisation de l’espace ?
« New Space : qu’est-ce que c’est ? », par Rémy Decourt, futura-sciences.com, le 30 juillet 2017. « New Space » désigne une industrie spatiale née aux États-Unis. Son développement est favorisé par un cadre juridique américain adapté aux activités spatiales commerciales qui accroît considérablement l’accessibilité et l’attractivité de l’espace.
« Les nouveaux conquérants »,par Xavier Pasco, Projet, 2022/2 (N° 387), p. 44-48. Pour en savoir plus en quelques pages sur le New Space et la lecture américaine du droit de l’espace.
« “L’espace extra-atmosphérique est un domaine d’activité humaine juridiquement et physiquement unique, et les États-Unis ne le considèrent pas comme un bien commun mondial”, lit-on dans ce décret présidentiel [ordre exécutif n° 13914 du 6 avril 2020, administration Trump]. “En conséquence, les États-Unis ont pour politique d’encourager le soutien international à la récupération et à l’utilisation publique et privée des ressources de l’espace conformément au droit applicable.” »
« Le nouvel âge spatial : de la guerre froide au New Space », Rencontre du ciel et de l’espace, par Xavier Pasco (2018), sur la chaîne YouTube de l’Association française d’astronomie (AFA). Conférence de Xavier Pasco, directeur de la Fondation pour la recherche stratégique, lors de la 11ᵉ édition des Rencontres du ciel et de l’espace, le 2 novembre 2018, à la Cité des sciences et de l’industrie.
« L’espace extra-atmosphérique définit un domaine très particulier, tant du point de vue physique que du point de vue de ses usages. Son caractère global, éminemment collectif et partagé, spécificité consacrée par le droit international, font de l’espace l’un des meilleurs candidats au titre “d’espace commun”. Pour autant, l’espace n’est pas exempt de rapports de force à caractère militaire, industriel ou commercial. Pendant les décennies de guerre froide, l’affrontement bipolaire avait cependant contribué à sanctuariser l’espace. Aucune des deux grandes puissances n’avait alors intérêt à déstabiliser l’équilibre spatial, élément crucial de l’équilibre stratégique plus large. Les temps ont changé et les années récentes ont montré un intérêt militaire renouvelé pour utiliser l’espace. L’évolution des technologies et l’irruption de nouveaux acteurs confèrent aussi une dynamique nouvelle à l’activité spatiale qui met aujourd’hui en débat le statut de l’espace extra-atmosphérique. »
L’utilisation de l’espace extra-atmosphérique, en France et dans le monde
Face aux ambitions et aux différentes manœuvres des États-Unis pour aller plus loin dans l’exploration et l’exploitation de l’espace, des réponses internationales contrastées ont surgi :
« France et Europe : quelles politiques spatiales ? », vie-publique.fr, 20 septembre 2022. Dans un discours du 16 février 2022, le président de la République, Emmanuel Macron, rappelle les enjeux de la souveraineté spatiale européenne et française. Il détermine les quatre piliers d’une action spatiale. Le troisième pilier propose notamment de faire de l’espace un lieu de protection d’un bien commun par la promotion de standards de régulation.
« Enfin, un domaine dans lequel Pékin est de plus en plus actif sont les forums internationaux de la gouvernance de l’espace. Maintenant que la Chine est une puissance spatiale majeure, elle entend peser dans les négociations et tirer le meilleur parti du droit international régulant l’espace extra-atmosphérique. Deux sujets l’intéressent particulièrement : l’exploitation des ressources dans l’espace et l’arsenalisation de l’espace. »
L’évolution du cadre juridique d’exploitation de l’espace
Face à cette course d’appropriation de l’espace, et pour éviter le risque de conflits futurs, il est nécessaire de faire évoluer le cadre juridique d’exploitation de l’espace.
« Soixante ans après le vol inaugural de Spoutnik, plusieurs États, dont les États-Unis et la France, se sont dotés d’une “armée de l’espace” : l’espace est-il sur le point d’entrer en guerre ? Les humains vont-ils transporter dans les étoiles les conflits qu’ils mènent sur Terre ? La question est d’autant plus actuelle que, dans le même temps, les entrepreneurs du New Space expriment des velléités d’exploiter les ressources de l’espace et mettent ainsi en défaut les principes du droit de l’espace, en particulier ceux de non-appropriation et de libre accès. »
Les États-Unis sont à l’initiative de nouvelles lois qui préservent et consolident leurs intérêts présents et futurs dans l’exploitation des ressources spatiales. Or, ce qui fait la force des États-Unis dans ce domaine, est sa singularité dans l’investissement spatial qui représente plus de 50 % des investissements mondiaux depuis des années.
Le Space Act américain de 2015 autorise la privatisation des ressources de l’espace : les entreprises privées peuvent désormais forer des corps célestes pour en extraire les matières premières et les commercialiser. Consulter l’article « Les États-Unis peuvent-ils s’emparer des matières premières de l’espace ? » par Marion Degeorges, lesechos.fr, 22 novembre 2015.
Des pistes pour mieux encadrer l’exploitation de l’espace
Ce cadre juridique international initial reste donc fragile, parce que des États instaurent de nouveaux cadres juridiques au gré de leurs ambitions spatiales. De nouvelles réflexions sur les évolutions du droit international spatial s’imposent. Une version des actes du colloque des 6-7 mai 2021 est disponible en ligne : L’Espace extra-atmosphérique et le droit international, de Clémence Bories et Lucien Rapp (dir.), Pedone, 2021.
« Ainsi, le développement des activités dans l’espace et la multiplicité des nouveaux acteurs, notamment du secteur privé, rendent absolument nécessaire l’évolution du droit interne des activités spatiales. Les nouvelles régulations devront permettre une soutenabilité des activités spatiales tout en garantissant la sécurité de ces activités. Elles devront aussi trouver un équilibre fragile entre le contrôle nécessaire et la garantie de développement économique des activités. »
Extrait de l’avant-propos de Lionel Suchet.
La troisième partie des actes de ce colloque s’intéresse à des pistes de renouvellement du régime juridique, tant dans la réponse aux enjeux économiques et environnementaux que dans l’encadrement des différends internationaux.
Un autre colloque s’est intéressé aux problématiques du droit de l’espace et à la nécessité de réviser les règles internationales : Droit de l’espace extra-atmosphérique : questions d’actualité: actes des demi-journées des jeunes chercheurs de la SFDI des 26 juin et 6 juillet 2020, deClémentine Bories, Mathilde Vigné, Julien Vilar et al., Presses de l’Université de Toulouse 1 Capitole, 2021.
« La France a signé hier la déclaration dite des « Accords Artemis », déclaration qui propose des principes d’action pour l’exploration pacifique de l’espace dans le cadre du programme spatial Artemis. Cette déclaration réaffirme notamment l’importance du cadre universel établi par le Traité sur l’espace de 1967, ainsi que l’attachement à l’élaboration, dans un cadre multilatéral, d’un régime juridique international sur cette question. »
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