Longtemps confinés à des rôles symboliques, les animaux gagnent en autonomie dans les récits contemporains. Sophie Milcent-Lawson, professeure en langue et littérature françaises à l’université de Lorraine et spécialiste des représentations d’un point de vue animal en littérature, décrypte cette évolution. Dans cet entretien, mené en écho au cycle « Nous & les autres animaux » que la Bpi organise jusqu’au 2 décembre 2024, elle décrit une nouvelle sensibilité écologique et éthique qui bouscule nos rapports au vivant et à l’écriture.
Propos recueillis par Floriane Laurichesse (Bpi)
Qu’est-ce que la zoopoétique ?
Sophie Milcent-Lawson : On doit le terme de zoopoétique au philosophe français Jacques Derrida. Le mot désigne, en France, une nouvelle approche critique de la littérature s’inscrivant dans le cadre académique des études animales, qui se situent elles-mêmes dans le sillage du courant anglo-saxon très développé des animal studies. La spécificité de l’approche française est d’abord une volonté d’un dialogue interdisciplinaire entre sciences du vivant et sciences sociales autour de la question de l’animal. Au sein des études littéraires, certains travaux, comme ceux d’Anne Simon et les miens, portent une attention toute particulière aux enjeux narratologiques, stylistiques et plus largement esthétiques impliqués par un décentrement narratif, cognitif et éthique hors de la sphère spécifiquement humaine. En quoi l’invitation fictionnelle à s’imaginer dans la peau d’un animal transforme-t-elle en profondeur un récit littéraire ? Voilà, de manière un peu schématique, ce que mes recherches s’efforcent d’explorer dans la littérature moderne et contemporaine.
Quelle est l’histoire des présences animales en littérature, notamment française ?
S. M-L : Sans doute convient-il de distinguer la place faite aux animaux de compagnie (chiens et chats se taillent la part du lion, si l’on peut dire !), de celle réservée aux autres espèces, en particulier aux animaux sauvages. Il existe en France une certaine tradition narrative qui, prenant pour cadre la vie rurale, fait intervenir les animaux de nos campagnes. On songe aux Histoires naturelles de Jules Renard (1896), ou encore à Daudet, Bosco, Genevoix et bien d’autres.
En revanche, la littérature française n’est pas celle des grands espaces naturels, à l’inverse de la littérature américaine par exemple. Seules quelques grandes œuvres, comme celles de Chateaubriand, Colette ou Giono, font exception à cette tendance générale de la littérature française à se centrer sur la psychologie humaine et font sentir le souffle d’une littérature de plein air peuplée d’animaux.
Par ailleurs, dans l’histoire de la littérature, le bestiaire fut d’abord un répertoire de symboles animaliers. Les animaux y sont les allégories des réalités sociales humaines, comme c’est le cas dans les récits médiévaux composant le Roman de Renart ou dans les Fables de La Fontaine. Le dispositif, décalé, d’un supposé regard animal sur la vie humaine constitue alors un efficace outil de satire. Il compte quelques chefs-d’œuvre, comme Le Chat Murr d’Hoffmann (1819-1821) ou Je suis un chat de Natsume Sôseki (1906), pour évoquer d’autres sphères culturelles et linguistiques.
Il faut attendre l’époque moderne et la fin du 19e siècle pour que la littérature s’intéresse véritablement aux vécus animaux. Parmi les précurseur·euses, on peut citer la nouvelle de Tolstoï « Le Cheval » (1862) et Black Beauty d’Anna Sewell (1877), deux textes qui éclairent la dure condition d’existence des chevaux d’alors. Le glissement de la biographie à l’autobiographie animale, qui l’élève au rang de narrateur de son propre destin, est significatif du changement de paradigme qui est en train d’advenir. L’animal devient un sujet, dans tous les sens du terme.
De fait, les pionnier·ères du point de vue animal se rencontrent plutôt du côté des littératures anglaise et américaine du début du 20e siècle. D’abord avec Jack London (L’Appel de la forêt, 1903, Croc Blanc, 1906), puis Virginia Woolf, qui propose une intéressante biographie canine en s’intéressant au cocker de la poétesse Elizabeth Barrett Browning, dans son petit roman Flush (1933).
En littérature française, il faut redécouvrir Pierre Gascar, tout particulièrement son recueil Les Bêtes (1953). Ces six récits consacrés à des chevaux, un bœuf dans une boucherie, la ménagerie d’un cirque, un rat, un chat, des chiens et des loups, témoignent d’une écriture magistrale. On peut relire aussi des « classiques », comme Les Racines du ciel de Romain Gary (1956) sur l’extermination des éléphants d’Afrique, le roman de Robert Merle Un animal doué de raison (1967) sur les dauphins, ou encoreLe Lion, de Joseph Kessel (1958). Les animaux de compagnie ne sont pas en reste, à commencer par les chats dans Rroûde Maurice Genevoix (1931), dans le joli petit roman de Beatrix Beck, L’Enfant-chat (1984), ou encore dans le roman d’apprentissage L’Éducation féline de Bertrand Visage (1997). Parmi les nombreux textes sur les chiens, Dingo d’Octave Mirbeau (1913), Les Larmes d’Ulysse de Roger Grenier (2000), ou encore le récent Un chien à ma table de Claudie Hunzinger (2022). Plus largement, le roman d’Olivia Rosenthal Que font les rennes après Noël ?(2012), est un texte à bien des égards intéressant sur le sort des animaux dans nos sociétés contemporaines.
Dans ce contexte, comment s’incarnent les langues animales dans la fiction ?
S. M-L : Il convient de distinguer plusieurs cas de figure. Soit l’animal parle, autrement dit il s’exprime dans une langue humaine – sans que cette capacité langagière surprenante ne soit nécessairement expliquée. C’est le cas chez La Fontaine (Fables, 1668), Colette (Dialogues de bêtes, 1904), Orwell (La Ferme des animaux, 1945), Hoffmann (Le Chat Murr) ou Sôseki (Je suis un chat, 1905). Soit, afin de marquer son statut de locuteur non-humain, son usage de la langue est ponctué de maladresses d’expression ainsi que d’idiomatismes (singularités propres à une langue en particulier). Par exemple, les expressions mentionnant des parties du corps humain deviendront « à toutes pattes », « truffe à truffe », etc. Soit, enfin, les auteur·rices s’essayent à inventer des langues imaginaires que l’on peut qualifier d’uglossies animales [terme construit sur le modèle des utopies, lieux imaginaires]. Dans Watership Down (1972), Richard Adams parsème son récit de termes en « lapine », une langue fictionnelle propre aux lapins.
Ces langues inventées sont intéressantes non seulement parce qu’elles constituent des défis en termes de création, mais aussi en ce qu’elles sont l’expression de nos imaginaires zoolinguistiques : elles révèlent comment nous, humain·es, imaginons ce que seraient des langues animales. Fréquemment, enfin, les discours prêtés à des animaux fictionnels sont entrecoupés d’onomatopées qui ont pour fonction de bien rappeler au lectorat que celui qui parle ou raconte est un animal : des « Ouah ! Ouah ! » ponctuent le texte Cœur de chiende Boulgakov (1925) et des « Oooouuh » scandent régulièrement le discours du narrateur-chimpanzé des Mémoires de la jungle de Tristan Garcia (2010).
Le plus intéressant à mes yeux est que, récemment, la question de la parole des animaux s’est problématisée dans les œuvres, qui interrogent non seulement ce que l’animalité fait au langage (le langage verbal étant par définition anthropocentré), mais aussi, et cela me semble nouveau, ce que le langage humain fait aux animaux. En quoi sa maîtrise modifierait-elle, voire troublerait profondément leur identité spécifique ? S’exprimer dans une langue humaine, interagir linguistiquement avec les humain·es, n’est-ce pas, dans une certaine mesure, humaniser les animaux ? Le roman de Tristan Garcia Mémoires de la jungle, mais aussi le récent Parle-moi de T. C. Boyle (2021) vont plus loin encore en montrant comment apprendre une langue humaine à des animaux constitue, in fine, une violence et une forme ultime de domination spéciste.
S. M-L : À mes yeux, la période la plus féconde reste le début du 20e siècle avec, en France, des écrivain·es comme Colette, Giono, Pergaud ou Genevoix notamment. Les deux premiers récits du recueil De Goupil à Margot (1910), de Louis Pergaud, sont de petits chefs-d’œuvre qui font vivre aux lecteur·rices une expérience de vie animale bouleversante d’authenticité, sans pathos.
Il ne faut pas non plus oublier les apparitions ponctuelles, mais fortes, d’animaux dans les œuvres qui embrassent de plus larges sujets. Colette (La Maison de Claudine, 1922, Les Vrilles de la vigne, 1908) ou Giono (Que ma joie demeure, 1935) proposent de magnifiques séquences zoocentrées. En littérature contemporaine, l’autrice Marie Darrieussecq a été pionnière en la matière. Je songe notamment à l’épilogue de son roman Le Mal de mer (1999), qui développe l’agonie d’un requin échoué sur une plage telle que lui peut la vivre. C’est un texte très fort qui nous fait vivre une expérience de projection empathique avec un animal qui a traditionnellement plutôt mauvaise réputation.
L’animal semble plus présent que jamais dans la production littéraire contemporaine, qu’est-ce que cela dit de nous ?
S. M-L : Il existe une dimension politique sous-jacente à la plupart de ces récits intégrant des personnages et des histoires d’animaux. Il y a sans doute, d’abord, l’ombre menaçante des extinctions de masse qui colore notre intérêt pour ces textes qui parlent d’une nature en train de disparaître. Par ailleurs, la sensibilité et l’empathie attestent d’un rejet grandissant de toutes les formes de violence, par-delà les considérations d’espèces. La révolte contre la condition concentrationnaire qu’on fait subir aux animaux d’élevage, ainsi que les mobilisations contre toutes les formes d’exploitation et de domination, traversent la production contemporaine : de l’animal de cirque (Joy Sorman, La Peau de l’ours, 2014) en passant par l’animal chassé (Claudie Hunzinger, Les Grands Cerfs, 2019), jusqu’à l’animal de laboratoire (Joseph Andras, Ainsi nous leur faisons la guerre, 2021).
Ce souci de « l’autre-animal » induit également un renouvellement des formes narratives, stylistiques et poétiques. Trouver les dispositifs littéraires aptes à communiquer une expérience animale du monde sans la trahir, sans excès d’anthropomorphisme, conduit à la naissance de nouvelles formes littéraires et linguistiques.
Ces textes disent donc quelque chose de nous, sans doute, mais plus encore ils ont quelque chose à nous dire. Ils nourrissent notre curiosité et notre désir de mieux connaître la biodiversité, condition sine qua non pour mieux la protéger. À l’aube de la prochaine extinction de masse qui est déjà en marche, ces lectures nous font partager les expériences du monde de personnages appartenant à des espèces autres que la nôtre, et nous familiarisent, par l’émotion et la projection identificatoire, avec ces problématiques.
Georges Chapouthier, Catherine Coquio, Lucie Campos et Georges Engélibert
Presses universitaires de Rennes, 2011
Cet ouvrage interroge les rapports entre monde animal et humain et s’appuie sur un fond documentaire pluridisciplinaire. Des avancées scientifiques au questionnement philosophique en passant par le droit, la littérature véhicule des mythes qu’il s’agit d’appréhender.
L’importance de l’animal dans la littérature s’exprime aussi bien par des locutions telles que faire l’âne ou devenir chèvre que par la possibilité qu’il offre à l’écrivain de se peindre lui-même à travers un double totémique.
Depuis les années 2000, la question animale est si structurante qu’elle reconfigure les disciplines elles-mêmes : la théologie s’ouvre à l’éco-théologie, de la philosophie émerge la philosophie animale, et c’est aussi le cas pour l’histoire, la sociologie, les études littéraires, l’éthique ou bien le droit. Cet ouvrage centré sur la question de la rencontre entre animaux humains et non humains questionne les décentrements épistémologiques et les ouvertures inter et transdisciplinaires rendus nécessaires par les nouvelles postures qui font une place aux animaux. Les études animales sont bonnes à penser : elles font dialoguer les sciences de l’homme et de la nature jusqu’à produire des hybridations disciplinaires extrêmement productives (ethnozoologie, zoopoétique, éthologie philosophique).
Dans une perspective zoopoétique, l’autrice s’intéresse aux enjeux zoologiques, philosophiques et éthiques des discours et langages animaux de textes littéraires du début du 20e siècle (essais, romans, portraits, contes…). Elle se penche sur les origines et la préhistoire du langage animal, sur la pertinence de sa comparaison avec le langage articulé humain, sur le dialogisme que les discours animaux mettent en œuvre et sur le fondement d’une éthique écologique de la cohabitation entre bêtes et êtres humains.
Si le personnage animal appartient à l’évidence à une tradition littéraire qui remonte à l’Antiquité, les personnages animaux contemporains se distinguent de leurs prédécesseurs fictionnels en ce qu’ils ne sont pas conçus comme des projections allégoriques anthropomorphisées de l’humanité, mais pris au sérieux dans leur altérité comme dans leur individualité animales. Cette étude entend dégager d’un corpus de récits fictionnels contemporains certaines innovations narratives, énonciatives et stylistiques résultant du décentrement narratif et éthique qu’ils mettent en œuvre. Il s’agit en somme d’examiner la naissance, le plus souvent dans le cadre restreint de « séquences animalières », d’un récit non plus anthropocentré mais zoocentré.
Sophie Milcent-Lawson
Itinéraires. Littérature, textes, cultures, 2020-2 | 2020
Cet article se donne pour objectif de mener une réflexion sur les imaginaires langagiers en centrant le propos sur les représentations des langues animales imaginaires telles que la fiction littéraire a pu les concevoir au fil de diverses époques, de la satire à la fantaisie ludique en passant par la science-fiction. À partir de l’examen d’un échantillon d’énoncés « animaux » tirés de la littérature de fiction, on s’efforcera donc de dégager les caractéristiques de cette zoolinguistique imaginaire.
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