Les génériques qui ouvrent ou ferment les films, dévoilent les noms des acteurs, des participants techniques, des compositeurs de musique, des producteurs, du réalisateur. On y trouve aussi les noms des costumiers et parfois des joailliers qui prêtent des parures, des montres, des briquets et autres accessoires aux réalisateurs. En voici des exemples où Cartier en a fourni effectivement. Épisodiquement, une allusion à son nom apparaît dans les scénarios.
Sélection de références
Arsène Lupin
film de Jean-Paul Salomé
, 2004
Lors d’une soirée mondaine Arsène Lupin, gentleman cambrioleur », admire la beauté des femmes harnachées de pierreries. Leurs parures scintillent sous les lustres de cristal. Il sourit malicieusement en pensant comment les dérober avec délicatesse et doigté.
Cartier a prêté une sélection de bijoux appartenant à sa propre collection. Parmi eux mis à la disposition de la production, il, existe une parure verte et bleue portée réellement par la comtesse de Cagliostro. Pour les autres pièces, Cartier s’inspire des bijoux portés par la Belle Otéro, mondaine du début du 20e siècle.
Comment voler un million de dollaire
film de William Wyler
, 1966
Un américain amoureux fou lance une boîte rouge Cartier à Nicole, l’héroïne merveilleusement jouée par Audrey Hepburn, habillée par Givenchy, son couturier fétiche. Elle l’ouvre et voit une bague de fiançailles. Elle refuse mais accepte finalement le cadeau sous les supplications de l’américain. Inquiète de manquer son rendez-vous, elle consulte sa montre Tank. Dans une autre scène, au Ritz, Nicole porte des pendentifs de Cartier.
La Belle et la Bête
film de Jean Cocteau
, 1946
Dans un magnifique clair obscur à la Rembrandt, Belle pleure des larmes de diamants sur le lit de son père très malade. Cartier prête les larmes de diamants.
Le ciel peut attendre
film d'Ernst Lubitsch
, 1943
L’héroïne découvre que son mari entretient une relation avec une maîtresse en recevant par erreur une facture de Cartier.
Les hommes préfèrent les blondes
film de Howard Hawks
, 1953
Moulée dans un fourreau et gantée jusqu’aux épaules de rose shocking, endiamantée aux poignets et au cou, les lèvres couleur rubis, le regard ombré de longs cils noir de jais et casquée d’une chevelure d’or, Marylin Monroe susurre :
« Diamonds are a girl’s best friend ». Si l’on écoute bien les paroles de cette célèbre chanson, trois joailliers sont mentionnés : deux américains, Tiffany et Harry Winston, et un français, Cartier.
Lifeboat
film d'Alfred Hitchcock
, 1944
Dans un canot, des naufragés ont faim. Ils ne savent pas comment pêcher un poisson. Parmi eux, une passagère suggère de prendre son bracelet Cartier comme appât.
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