Appartient au dossier : 1925, un tournant dans les arts
La décoration intérieure dans les années 1920 : le triomphe de l’Art déco
Dans les années 1920, l’Art déco, à son apogée, est le style dominant dans le domaine de la décoration intérieure. Du mobilier aux luminaires, en passant par l’orfèvrerie et la tapisserie, il s’impose partout, éclipsant le style moderniste naissant. À l’occasion du centenaire de l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes, Balises revient sur ce tournant majeur dans l’histoire des arts décoratifs.

Note de la rédaction
Pas moins de huit expositions, dans toute la France, célèbrent le centenaire de l’Exposition de 1925. Les illustrations de cet article proviennent des dossiers de presse fournis par les institutions.
1920 : le tournant
Dès le début des années 1910, les décorateur·rices cherchent une alternative à l’Art nouveau, alors sur le déclin. Leur objectif est double, à la fois artistique et commercial. L’ambition était de créer un style nouveau, répondant aux besoins de l’époque, permettant à la création française de résister à la concurrence étrangère. L’Allemagne, en particulier, domine le marché grâce à une alliance avec l’industrie, et produit à moindre coût.
Les partisan·es de l’Art déco et les modernistes apporteront chacun·e leur réponse : les premier·ères cherchent à retrouver la grandeur perdue de l’artisanat français en le modernisant, quand les second·es remettent en question l’idée même de style et refusent l’ornement.
L’Art déco dans la décoration intérieure : origines, inspirations et motifs
Les historien·nes de l’art et les critiques ont rassemblé sous l’étiquette « Art déco » l’essentiel de la production artistique des années 1920 et 1930, mais l’Art déco n’a jamais été un mouvement homogène. Protéiforme, il n’a cessé d’évoluer au fil du temps et sous l’influence conjuguée de créateur·rices d’inspirations variées. On peut toutefois relever un certain nombre de caractéristiques communes.

L’Art nouveau (1890-1910) faisait la part belle à l’exubérance, aux courbes, aux volutes, aux arabesques et aux motifs végétaux, intégrant la nature dans l’architecture, la peinture et la décoration d’intérieur. L’Art déco, en réaction, dans le contexte de reconstruction qui suit la Première Guerre mondiale, marque un retour à la géométrie, à l’épure et à la symétrie, et reste fidèle au décor, qu’il modernise et rationalise.
Les inspirations des créateur·rices Art déco sont nombreuses, à commencer par le mobilier français du 18e siècle. L’Art déco est considéré comme le dernier style français dans la lignée des grands styles, prenant la suite du style Louis-Philippe (1830-1848). La deuxième moitié du 19e siècle, période où triomphe l’éclectisme, n’a pas vu naître de nouveau style à proprement parler. Elle redécouvre les esthétiques du passé : néogothique, néobaroque, néoclassicisme…
On trouve des influences orientales (Chine, Japon) et africaines chez Pierre Legrain, Marcel Coard ou Paul-Louis Mergier qui créent des meubles uniques pour le couturier et collectionneur Jacques Doucet. L’inspiration antique est aussi à l’honneur : Armand-Albert Rateau, dont le style classique reprend et développe les préoccupations du style Empire, est un des ses principaux·ales représentant·es. La chambre, le boudoir et la salle de bain qu’il réalise en 1921-22 pour Jeanne Lanvin se rapprochent, avec leurs proportions intimes et leur esprit pompéien, des créations de la fin de l’Ancien Régime. Enfin, les mouvements artistiques modernes sont une source d’inspiration importante, principalement le fauvisme, avec ses couleurs vives et franches, et le cubisme, pour la géométrisation des formes.
L’Art déco est célèbre pour ses motifs géométriques : l’octogone, très utilisé, mais aussi le triangle, le chevron, le losange, l’éventail, l’éclair, la spirale géométrisée… Cependant son répertoire, loin de s’y limiter, puise à des sources variées. On retrouve ainsi des motifs animaliers et végétaux, mais plus stylisés qu’ils ne l’étaient sur les créations Art nouveau : le paon, le perroquet, le chevreuil, le scarabée, les fleurs stylisées, dont la fameuse rose créée par Charles Mackintosh.
Dans les premiers temps surtout, on trouve beaucoup de motifs antiques ou traditionnels revisités : la corbeille de fruits, les guirlandes de fleurs ou encore les fontaines.
Enfin, de nombreux motifs inspirés des transports et de la révolution industrielle, comme les avions, le chemin de fer, les machines, les sports de vitesse.

L’âge d’or des ensemblier·ères
Les années 1920 marquent l’âge d’or de la profession d’ensemblier·ère décorateur·rice. Les ensemblier·ères ne sont pas toujours eux-mêmes artisan·es : il ne s’agit pas pour eux de créer un seul type d’objet, mais de réaliser une ligne complète, en visant une harmonie d’ensemble. Ainsi l’ensemblier·ère, lointain descendant·e de l’ornemaniste du 18e siècle et cousin·e germain·e de l’artiste décorateur·rice du début du 20e siècle, est l’ancêtre du directeur ou de la direcrice artistique. Le métier d’ensemblier·ère recouvre tout à la fois celui d’artiste, de décorateur·rice et d’architecte. Il consiste à dessiner, superviser et faire produire le mobilier, les objets d’art, les tissus par des artisan·es ou des manufactures.

La profession connaît son apothéose à l’Exposition de 1925 où sont exposés les objets de mobilier sous forme d’ensembles, dans une scénographie de l’intérieur où tout se répond : meubles, objets d’art, objets décoratifs, tapis, tissus, couleurs, lumière. Le célèbre décorateur Jacques-Émile Ruhlmann aménage ainsi l’Hôtel du collectionneur en faisant appel à une dizaine d’artisans : outre ses propres créations, il choisit des meubles de Henri Rapin et Francis Jourdain. Il fait appel au ferronnier Edgar Brandt et à l’orfèvre Jean Puiforcat, aux céramistes Émile Decœur et Émile Lenoble et au maître verrier François Décorchemont. De même la Société des artistes décorateurs (SAD) présente le travail de ses membres dans le Pavillon de l’Ambassade française, dans lequel chaque décorateur se voit confier l’aménagement d’une pièce entière : le bureau-bibliothèque par Pierre Chareau, la chambre de Madame par André Groult, la salle à manger par Henri Rapin, le fumoir par Francis Jourdain.

Dès les années 1920, de nombreuses personnalités font appel à des décorateurs pour meubler leurs intérieurs. L’appartement de la couturière Jeanne Lanvin, décoré par Armand-Albert Rateau, a disparu aujourd’hui mais son mobilier est visible au Musée des Arts décoratifs. Le studio de Jacques Doucet, couturier, amateur d’arts et collectionneur, est aménagé par les précurseur·euses du style Art déco. Son mobilier est, entre autres, signé Pierre Legrain qui collabore avec le dessinateur Paul Iribe, Eileen Gray, Marcel Coard ou encore les Ateliers Martine de Paul Poiret.
Pour leur villa, construite par l’architecte Robert Mallet-Stevens entre 1923 et 1925, le vicomte et la vicomtesse de Noailles, aristocrates et mécènes, font appel aux décorateurs Pierre Legrain ou Djo-Bourgeois, et achètent des meubles de René Prou, Eileen Gray, Charlotte Perriand ou Pierre Chareau.
L’appartement de Madame Mathieu-Lévy, modiste, couturière et propriétaire de la boutique Suzanne Talbot, est décoré par Eileen Gray. Bien qu’elle contribue au style Art déco, l’appartement qu’elle conçoit pour Madame Mathieu-Lévy dans le 16e arrondissement de Paris, rue de Lota, entre 1920 et 1924, incarne une subtile alchimie entre simplicité, rigueur et sophistication. On y trouve des paravents en briques, un lit pirogue en bois laqué et des fauteuils ornés de serpents.
Les équipements des décorateurs et décoratrices modernistes
Le mouvement moderne, qui accompagne les processus de rationalisation et d’industrialisation du design, aboutit, à la fin des années 1920, à la crise de l’artiste-décorateur·rice. L’intérieur se rationalise, se désencombre. Le décor fait place à une conception globale, celle de l’équipement moderne, qui se substitue à l’ornementation des salons décorés de bibelots. Charlotte Perriand réalise ses premiers équipements, où les objets s’intègrent à l’architecture, appelant à libérer l’espace, tandis que Le Corbusier exhorte à « désencombrer » l’intérieur avec ses meubles-casiers.
Un artisanat d’exception
Le mobilier
L’Art déco s’inscrit dans la tradition française du beau meuble (Boulle, Riesener, Cressent). Le mobilier se distingue par l’utilisation de matières nobles : essences rares ou luxueuses, avec une prédilection pour les bois de couleur sombre. Beaucoup d’ébène, dont le fameux ébène de Macassar, mais aussi de l’acajou, du palissandre, qui s’éclairent d’ivoire, de corail, de galuchat (cuir de poissons comme la raie ou le requin).
Le métal, le bronze, l’aluminium, la laque, la nacre ou le verre se retrouvent sur les tables basses, les bureaux, les commodes, les armoires, les paravents. La marqueterie connaît une grande vogue. Fauteuils et canapés se recouvrent de cuirs, de tapisserie, de soie et parfois de caoutchouc comme sur le fauteuil Bibendum imaginé par Eileen Gray.

Le style Art déco n’a cessé de se métamorphoser, de ses débuts dans les années 1910 à son déclin à la fin des années 1920.
Le premier style Art déco, dit aussi « style tapissier », se caractérise par un retour aux origines. Ses principaux représentants, Paul Follot, Maurice Dufrène, Clément Mère, formés au creuset de l’Art nouveau, puisent leur inspiration dans le 18e siècle. Leurs créations revisitent, en les modernisant, les styles Louis XVI ou Louis-Philippe. Certain·es créateur·rices de leur génération, comme Paul Iribe ou André Groult suivent une inspiration plus originale et personnelle. On peut citer deux meubles célèbres : la commode en acajou et galuchat d’Iribe (1912) et le meuble d’appui en galuchat et ivoire de Follot (1925), aux formes rondes et sensuelles.


Les meubles de Louis Süe et d’André Mare, créateurs de la Compagnie des arts français, représentent une synthèse de l’Art déco en France dans les années 1920 : on retrouve le goût pour les rondeurs de leurs prédécesseurs, auquel s’ajoute un grand souci de cohérence stylistique. Ils couvrent tous les domaines de l’ameublement. Leur ami Paul Valéry écrit à cette occasion un manifeste traditionaliste, Eupalinos ou l’Architecte, pour soutenir leur conception des arts appliqués. À l’Exposition de 1925, ils réalisent un Musée d’art contemporain qui attire autant l’attention que l’Hôtel du collectionneur de Ruhlmann.

Jacques-Emile Ruhlmann est considéré comme le maître incontesté de l’Art déco. Actif dès 1913, il conçoit des meubles de grand luxe utilisant les matériaux les plus rares et les plus raffinés. Ruhlmann a réussi à créer un style profondément original : ses réalisations, si elles s’inspirent de la tradition des ébénistes de jadis, sont le résultat d’un travail de réélaboration et d’épuration très poussé. Pour l’Exposition de 1925, il meuble et décore l’Hôtel du collectionneur dessiné par son ami l’architecte Pierre Patout et se fait ensemblier, faisant appel aux talents de Bourdelle, Pompon, Bonfils, Dupas, Jaulmes, Jallot, Jourdain, Rapin, Puiforcat, Brandt, Decoeur, Mayodon, Dunand, Linossier, Decorchemont et Legrain.
Avec Eileen Gray ou Jean Dunand, l’Art déco glisse doucement vers le modernisme. Eileen Gray, formée à l’art de la laque par le maître japonais Sugawara dès 1907, est remarquée par Jacques Doucet. Elle crée pour lui du mobilier, dont deux tables d’inspiration orientale. Par la suite, elle évolue vers une conception fonctionnaliste qui retient de l’Orient le sens du dépouillement et la qualité d’assemblage du mobilier.
Avec Robert Mallet-Stevens, Pierre Chareau, Michel Dufet, René Herbst, Louis Sognot ou Djo-Bourgeois on aborde une génération de créateurs qui évacue progressivement la notion même de style et contribue ce faisant à l’apparition d’un mobilier moderne. L’influence du Bauhaus et des idées de militant·es du fonctionnalisme comme Francis Jourdain ou Le Corbusier n’est pas étrangère à cette mutation vers une production de meubles simples et dépouillés, que la crise de 1929 et ses conséquences rendent bientôt nécessaires.
La céramique, la verrerie et la cristallerie



(1880-1971). Grand vase deux anses feuilles, 1925. © Les Arts décoratifs / Jean Tholance
Les manufactures de Sèvres, de Limoges ou de Haviland créent des services de table au décor allégé. Elles font appel à des artistes, comme Henri Rapin ou Simon Lissim, qui conçoivent des formes et des décors tantôt austères et abstraits, tantôt plus expressifs et figuratifs. La manufacture de Sèvres commande à Jacques-Émile Ruhlmann des pièces pour son stand à l’Exposition internationale de 1925.

Le verre et le cristal ne sont pas uniquement utilisés dans les services de table et les vases (Daum, Lalique, Baccarat) : on les retrouve aussi dans le luminaire et les flacons de parfum (Shalimar de Guerlain, Gardenia de Chanel). La maison Lalique ne recherche pas forcément la préciosité des matériaux mais privilégie l’originalité et l’esthétique dans ses créations. Ses vases et ses bijoux sont très appréciés lors de l’Exposition. Il développe la production en série pour rendre ses créations plus abordables.
Grâce aux progrès de la recherche, les verrier·ères produisent des transparences, des incrustations et des mélanges de couleurs originaux, parfois improbables. Cette création de modèles plus stylisés les démarque du style Art nouveau.
L’orfèvrerie
L’orfèvrerie est l’art de fabriquer en métaux précieux, des objets destinés au service de la table ou à l’ornementation de l’intérieur. Puiforcat ou Christofle s’ingénient à compléter l’art de la table en mêlant les alliages, l’argent avec la laque, ou le métal argenté avec le cuir. Certains orfèvres sculptent des théières, des surtouts de table en forme de fontaines d’eau jaillissante ou de gratte-ciel. Sans se mettre à l’avant-garde, un gros effort dans la rénovation des modèles en 1925 est couronné d’un succès qui surprend lors de l’Exposition.
Les pièces les plus curieuses proviennent de l’inspiration cubiste. Pendant l’Exposition, la vente des nouveaux modèles d’argenterie dépasse celle des styles plus anciens.
Les textiles d’ameublement et les papiers peints
Pour parfaire la décoration intérieure, les tissus d’ameublement, comme les tapisseries réalisées par les manufactures d’Aubusson, des Gobelins ou de Beauvais, réchauffent l’atmosphère. Les traditions de tissage restent inchangées, en revanche les motifs se modernisent avec, par exemple, des scènes champêtres montrant des personnages habillés à la mode Art déco.

Même volonté de modernisation du côté des papiers peints, qui s’éclairent et se dépouillent, délaissant les teintes sombres et les motifs chargés de l’Art nouveau. De nombreux·euses artistes imaginent des motifs et des couleurs que l’on retrouve aussi dans la céramique : motifs géométriques ou cubistes, fleurs simplifiées. L’Antiquité, la nature, les voyages, l’exotisme sont également des sources d’inspiration.
Des peintres comme Raoul Dufy, Robert et Sonia Delaunay illustrent papier peints et tissus, qui contribuent à l’harmonie de la décoration intérieure. Les artistes s’associent à des artisan·es pour produire des pièces de haute qualité, en séries limitées. Les fabricant·es de papiers peints, comme Maurice Gruin, Le Mardelé ou Isidore Leroy sont représentés à l’Exposition de 1925.
1925-2025, quel héritage pour l’Art déco ?
Parmi les nombreuses expositions célébrant le centenaire de l’Art déco, deux s’intéressent plus particulièrement à son influence sur la décoration intérieure contemporaine.
L’exposition du Musée des Arts décoratifs, « 1925-2025 : Cent ans d’Art déco », présente les futurs aménagements intérieurs du nouvel Orient Express réalisés par l’architecte Maxime d’Angeac, qui s’inspire directement de l’aménagement de voitures originales des années 1920, redécouvertes en 2017. A la manière des ensemblier·ères de l’époque, et dans un dialogue créatif avec les archives, Maxime d’Angeac fait appel à un grand nombre d’artisan·es, représentant une trentaine de métiers d’arts (brodeur·euses, verrier·ères, ébénistes, tapissier·ères…).


De nombreux·euses décorateur·rices contemporain·nes revendiquent l’héritage de l’Art déco : Jacques Grange, qui est aussi un grand collectionneur, en est considéré comme le chef de file. On peut citer également Hugo Toro, qui a signé les nouveaux décors de l’hôtel Minerva à Rome, mais aussi Tristan Auer, Lison de Caunes, Konstantin Kakanias, Pierre Yovanovitch, Bruno Moinard ou encore Elliott Barnes.
Le Salon des Nouveaux Ensembliers à la Galerie des Gobelins, organisé par les Manufactures nationales – Sèvres & Mobilier national, s’inscrit également dans l’esprit de l’Exposition de 1925. Il met en lumière une nouvelle génération d’architectes-décorateur·rices, invités·e à repenser des espaces dans une logique d’ensemblier·ère, alliant esthétique, usages contemporains et durabilité. La thématique choisie en 2025, « L’Ambassade de demain », évoque le travail des ensemblier·ères des années 1920. Une des sections de l’exposition, intitulée « Le bal des matières : le laboratoire des pratiques durables des manufactures nationales », s’intéresse aux nouveaux matériaux. Vingt artisan·es d’art (dont neuf lauréat·es du Prix Liliane Bettencourt pour l’Intelligence de la Main) présentent les résultats de leurs recherches. Les matériaux exposés témoignent de cette évolution des savoir-faire : origine sourcée, fibres naturelles, pigments responsables, procédés durables, matériaux réutilisables ou peu valorisés… autant de réponses concrètes aux enjeux environnementaux actuels.
Effet d’aubaine ou retour durable ? Les prochaines années nous diront si l’héritage de l’Art déco dans la décoration intérieure est amené à perdurer !
Publié le 17/11/2025 - CC BY-SA 4.0
Pour aller plus loin
L'art déco. Encyclopédie des arts décoratifs des années vingt et trente
Alastair Duncan
Citadelles & Mazenod, 2010
De tous les styles décoratifs du 20e siècle, l’Art déco est le plus élaboré. Il s’est développé dans ses formes les plus pures à partir d’une conception typiquement française du luxe et du raffinement qui privilégiait souvent dans les années 1920 les matériaux exotiques et précieux. Ce livre rend hommage à la richesse formelle et à la diversité internationale de l’Art déco.
À la Bpi, 741-7 DUN
Art déco. Inspirations et influences
Place des Victoires, 2012
Une compilation des motifs floraux revisités et des motifs géométriques tenant vers l’abstraction dans des couleurs explosives présentés lors de l’exposition internationale des Arts décoratifs et industriels moderne de 1925.
À la Bpi, 74.04 ART
Mobilier 1910-1930
Évelyne Possémé
Massin, 2010
L’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925 est le reflet des nombreuses tendances de l’époque : les contemporains se nourrissent de la tradition, les modernes transposent leur environnement quotidien et les novateurs utilisent les nouvelles possibilités techniques.
À la Bpi, 744.446 POS
Ruhlmann, un génie de l'Art déco
Somogy, 2004
Créateur de génie, Jacques-Émile Ruhlmann (1879-1933) est un des plus grands maîtres des arts décoratifs du 20e siècle. Introduisant la « modernité classique » dans le mobilier, son talent est révélé lors de l’Exposition internationale des arts décoratifs de 1925 où s’impose un véritable «style Ruhlmann», à la fois somptueux et mesuré. Cet ouvrage présente une grande partie des créations du grand ébéniste français : meubles bien sûr, mais aussi des sculptures et quelques vases. Sont reproduits également une sélection de ses 5 000 dessins.
À la Bpi, 70″19″ RUHL 2
Décoration et haute couture. Armand-Albert Rateau et Jeanne Lanvin
Hélène Guéné
Musée des Arts décoratifs, 2006
Ce ouvrage relate la collaboration entre la célèbre couturière et l’un des décorateurs les plus recherchés de l’entre-deux-guerres. Entre 1920 et 1925, l’association Lanvin-Décoration réalise le décor de divers ateliers et maisons appartenant à la couturière, dont son appartement, remonté au musée. Les décors témoignent de leur goût pour le passé qu’ils réinterprètent et la liberté créatrice de cette époque.
À la Bpi, 743.9(44) LAN
Intérieurs modernes, 1920-1930. Collection Design du Centre Pompidou
Marie-Ange Brayer
Éditions de la Villa Noailles,
L’ouvrage retrace l’évolution de l’intérieur domestique en France entre les années 1920 et 1930. A travers une quinzaine d’essais, des historiens de l’art explorent l’héritage des arts décoratifs, l’articulation avec les avant-gardes internationales comme le Bauhaus, la modernité et la nature comme artifice décoratif. © Électre 2022
À la Bpi, 7.3 (441.1) POMP
Années folles et Art déco, le renouveau
Manufacture nationale de Sèvres
Ed. courtes et longues, 2007
Les coulisses de la Manufacture de Sèvres, spécialisée dans la céramique, pendant l’entre-deux-guerres, entre la fin de l’Art nouveau et le nouvel âge de l’Art déco.
À la Bpi, 746.14(44) SEVR
Tapisseries 1925 : Aubusson, Beauvais, les Gobelins à l'Exposition internationale des arts décoratifs de Paris (29 juin-1er octobre 2012)
Privat, 2012
Présentation des œuvres exposées à l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes à Paris en 1925 sur les stands des manufactures d’Aubusson, de Beauvais et des Gobelins, mais aussi sur celui de l’Ecole nationale d’art décoratif d’Aubusson.
À la Bpi, 743.17 TAP
[Persée] Article | Christophe Bardin : « L’ensemble et l’ensemblier, une nouvelle scénographie des arts décoratifs »
En même temps qu’une réflexion sur l’esthétique de l’objet utilitaire, les acteurs des arts décoratifs du XIXe siècle commencent à imaginer des stratégies de présentation singulières. Octave Maus comme Samuel Bing par exemple, s’accordent sur l’idée d’exposer un ensemble cohérent de meubles et vaisselles en lieu et place d’une multitude d’objets hétéroclites. Avec l’ouverture des grands magasins puis l’apparition de l’ensemblier au début du 20e siècle cette question de la scénographie devient une problématique essentielle des arts décoratifs. [Résumé de l’article sur Persée]
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