L’État et les institutions religieuses en France #2 : les services d’aumônerie
Les services d’aumônerie installés à l’école, à l’hôpital, en prison ou au sein de l’armée permettent à l’État de remplir son obligation de garantie du libre exercice des cultes. Balises résume ces relations particulières entre l’État et les organisations religieuses en France, à l’occasion de la rencontre « Les institutions religieuses dans et face à l’Histoire » organisée à la Bpi en juin 2023
Une exception de subvention pour les lieux clos
La loi du 9 décembre 1905 acte la séparation de l’État et des Églises et charge l’État de garantir le droit fondamental d’exercer le culte de son choix, tout en interdisant les subventions aux cultes. Toutefois, l’article 2 introduit une exception pour « les dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons ». Cette exception, absente du projet initial de la loi, est ajoutée par un amendement à l’initiative d’un républicain de gauche, Maurice Sibille, afin que les usager·ères des établissements publics clos ne soient pas empêché·es d’exercer leur droit. Parce que la scolarité peut être suivie en internat, l’école se trouve aussi concernée par ce dispositif.
Si l’aumônerie a une origine historique chrétienne ancienne, toutes les religions ont vocation à ouvrir des aumôneries. L’aumônier·ère est un·e religieux·se ou un·e laïc·que, rémunéré·e ou bénévole, mandaté·e par l’institution religieuse et agréé·e par les services de l’État ou ses établissements. Iel peut être assisté·e par les personnes de son choix, autorisées par l’administration, dans sa mission de soutien spirituel et moral auprès des usager·ères de l’institution publique. L’organisation d’un service d’aumônerie est une obligation à caractère législatif, dont l’encadrement juridique varie selon le type d’administration. Dans tous les cas, le service d’aumônerie doit s’adapter au contexte et ne pas aller à l’encontre du bon fonctionnement du lieu d’accueil. L’établissement public a l’obligation d’informer son public de l’existence de l’aumônerie et de communiquer ses coordonnées.
Le cas particulier de l’aumônerie scolaire
La laïcisation de l’enseignement public commence dans les années 1880 et notamment avec la loi du 28 mars 1882 qui retire l’enseignement religieux du programme des écoles primaires, tandis que les aumônier·ères restent rémunéré·es dans l’enseignement secondaire. La loi de 1905 ne rend plus nécessaire l’organisation et le financement de leurs services lorsque l’enseignement religieux peut se tenir à l’extérieur de l’école, par exemple un jour libéré dans la semaine comme le jeudi, puis le mercredi. La direction de l’établissement scolaire n’est donc plus tenue d’accepter les aumônier·ères dans ses locaux si elle n’est pas sous le régime de l’internat. Dans l’entre-deux-guerres, la « circulaire Herriot » du 5 novembre 1927 supprime les aumôneries d’externat, mais n’est pas uniformément appliquée. Celles-ci persistent et se multiplient même sous le régime de Vichy, avant qu’un bon nombre d’entre elles ne soient supprimées par une circulaire en 1946. En 1949, le Conseil d’État tranche et décrète les aumôneries scolaires facultatives si l’enseignement religieux peut être suivi à l’extérieur de l’école. Elles peuvent donc être supprimées à tout moment, même si elles sont largement fréquentées… La loi Debré, en 1959, ainsi que les textes qui suivent jusqu’en 1988, adoptent une attitude plus ouverte : les aumôneries ne sont pas obligatoires mais « la règle générale doit être d’accorder satisfaction aux vœux des demandeurs » (circulaire du 22 avril 1988). Les établissements scolaires publics qui disposent d’une aumônerie doivent en informer les élèves majeur·es ou les parents des mineur·es et la participation à l’aumônerie est facultative. La loi du 15 mars 2004, qui réaffirme la laïcité et interdit le port des signes religieux ostensibles ne mentionne pas les aumoniers·ères mais fournit de nouveaux arguments pour s’opposer à la présence d’aumônier·ères en tenue religieuse en milieu scolaire public. Les aumôneries scolaires qui subsistent sont majoritairement catholiques. Il existe quelques aumôneries israélites ou protestantes, mais, semble-t-il, aucune musulmane. Les autorités diffusent peu d’informations chiffrées sur la situation.
Une représentation des cultes inégales
Le pluralisme des religions reconnu par la loi a ouvert les portes des aumôneries à d’autres confessions, mais dans les faits, les aumôneries catholiques sont plus nombreuses, pour des raisons généralement historiques, d’ancienneté ou d’acceptation par les autorités concernées. Toutefois, d’autres raisons peuvent expliquer la carence d’aumôneries dans les autres religions : les conditions et les moyens proposés par les institutions publiques pour l’exercice du culte ne sont pas toujours adaptés à l’organisation et aux rites de la religion. La prise en charge de la rémunération, le statut et la formation des aumônier·ères et de leurs auxiliaires sont aussi des problématiques fréquemment évoquées.
L’aumônerie militaire
Dans l’armée française, quatre confessions religieuses sont représentées (catholique, protestante, israélite et musulmane). Ces aumônier·ères sont sous statut militaire, au grade d’aumônie·ère, et assurent le soutien spirituel et moral des troupes et l’organisation de cultes collectifs. Si les aumôneries catholique, juive et protestante cohabitent depuis 1880, l’aumônerie militaire musulmane est une création récente. Des formes d’assistance religieuse à destination des militaires musulman·es ont bien été proposées depuis 1920, mais l’aumônerie musulmane n’est instaurée qu’en 2006, par la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie. L’armée française compte 357 aumônier·ères en 2020, dont 203 catholiques, 77 protestant·es, 42 musulman·es et 35 israélites, d’après l’association de soutien à l’armée française (Asaf).
L’aumônerie hospitalière
À l’hôpital public, les coordonnées des aumôneries figurent dans le livret d’accueil afin que les malades puissent avoir recours à l’aumônier·ère de leur choix. Cette personne officie bénévolement ou est rémunérée par l’État, sous le statut de contractuel·le de la fonction publique. La dernière circulaire en vigueur concernant l’aumônerie date de 2006 et intègre de nouvelles règles concernant les salles de culte et les rites alimentaires, « à aménager quand c’est possible ». En théorie, la liste des cultes autorisés n’est pas close et laissée à la libre appréciation de la direction de l’établissement. Ainsi, à l’hôpital Bicêtre, à Paris, six cultes proposent les services de leurs représentant·es. Les Témoins de Jéhovah peuvent également apporter une assistance spirituelle aux patient·es qui la réclament, au nom de la liberté de conscience et de religion et ce, malgré les signalements réguliers à la Miviludes, l’organisme de lutte contre les dérives sectaires. En 2005, le directeur de l’hôpital d’Orbec a vu sa décision de leur refuser l’accès à l’établissement invalidée par un juge. Leur association est reconnue comme cultuelle par deux arrêtés du Conseil d’État.
L’aumônerie de prison
En milieu carcéral, la liste des cultes est validée au niveau national et donc exhaustive. En 2023, sept confessions sont autorisées à y ouvrir des aumôneries. L’aumônerie catholique est la plus ancienne, l’aumônerie protestante est constituée en 1945, suivie par l’aumônerie israélite. C’est en 2006 que l’aumônerie musulmane est formée, puis l’aumônerie orthodoxe en 2010 et son équivalent bouddhiste en 2012. En 2014, l’aumônerie des Témoins de Jéhovah est autorisée, à la suite de leur victoire devant le Conseil d’État. 1 745 accompagnant·es cultuel·les interviennent en prison, réparti·es ainsi : 757 catholiques, 384 protestant·es, 239 musulman·es, 214 Témoins de Jéhovah, 69 israélites, 63 orthodoxes et 19 bouddhistes. Iels n’ont pas de statut, ni de rémunération, mais des indemnités forfaitaires encadrées par arrêté.
Les limites de ce système, supporté par l’État
Dans un contexte de réduction des budgets de fonctionnement de l’État, le pluralisme des cultes est difficile à assurer, surtout dans des fonctions publiques sensibles comme l’hôpital et la prison, confrontés à des problèmes d’effectifs, de conditions de travail et d’accueil, et à un nombre croissant de patient·es ou de détenu·es. L’Église catholique a longtemps financé ses structures, mais toutes les religions n’ont pas les moyens de rémunérer leurs aumônier·es ou de mobiliser des bénévoles quand le budget accordé pour le service d’aumônerie est trop faible. Certains peinent à trouver des représentant·es par manque d’attractivité et de rémunération de la fonction d’aumônier·ères, mais aussi parce que les institutions exigent de plus en plus un niveau de formation lors du recrutement.
Le fonctionnement de l’établissement d’accueil n’est pas toujours compatible avec celui des cultes, les priorités n’étant pas les mêmes. Le problème est particulièrement évident en milieu carcéral, où la sécurité prime et où l’intimité est presque inexistante. Les lieux ne sont pas toujours adaptés aux offices, ni disponibles. Les aumôneries des diverses religions sont souvent amenées à partager des espaces polycultuels, et à faire des compromis.
L’équilibre entre laïcité et aumônerie est fragile et souvent sujet à débats. Pourtant, les aumônier·ères apportent aussi un soutien moral aux usager·ères qui peut soulager les personnels des institutions, faciliter les soins, lutter contre la radicalisation et apaiser les esprits en prison.
« L’État doit permettre à chacun de pratiquer son culte en assistant aux cérémonies ou en suivant l’enseignement propre à sa croyance. Si un croyant est retenu dans un établissement géré par l’État, il doit pouvoir pratiquer son culte au sein de cet établissement. C’est pourquoi la loi de 1905 prévoit la mise en place d’aumôneries dans les hôpitaux, les prisons et les lycées, c’est-à-dire dans des lieux qui possèdent un internat qu’on ne peut pas quitter. » (extrait)
Anne Fornerod (dir.)
Presses universitaires de Strasbourg, 2012
Dès la loi de séparation des Églises et de l’État du 9 décembre 1905, l’assistance spirituelle aux usager·ères des services publics est au cœur des débats. Les différentes contributions s’intéressent à l’articulation entre garantie de la liberté de religion des usager·ères des services publics et l’interdiction de financement ou de soutien public des religions dans les secteurs comme l’hôpital, l’enseignement secondaire ou l’université. Une analyse juridique et sociologique de la régulation du fait religieux en France, qui propose aussi un regard sur les positions d’autres pays européens.
Grâce à leurs racines historiques très profondes, les aumôneries militaires en France conservent une légitimité importante. Intégrées dans la structure militaire, elles évoluent avec elle.
« Structurée depuis une décennie au sein de l’armée française, la présence d’aumôniers militaires musulmans constitue un symbole fort, de la part de la grande muette, dans la reconnaissance de la diversité des croyances de ses troupes. Ces aumôniers traduisent également la volonté d’encadrer la pratique de l’islam dans les régiments. Si la religion musulmane demeure un sujet sensible dans la société française, objet de discriminations et de préjugés, les valeurs de soumission et de respect qu’elle prône participent à renforcer l’esprit de corps dans l’armée, fondé sur l’unité d’une République laïque. » (résumé)
Ce guide rédigé par l’Observatoire de la laïcité rappelle les règles et les textes juridiques relevant du principe de laïcité dans les établissements publics de santé, pour les personnels comme pour les usager·ères. Il propose des réponses aux difficultés pratiques qui peuvent être rencontrées au quotidien dans ces établissements.
Pasteure et accompagnante spirituelle en hôpital, l’autrice expose l’évolution de la place accordée à l’accompagnement spirituel et aux Églises en milieu de santé, sur les quarante dernières années.
La religion est une des activités les plus accessibles en prison, malgré les problèmes de locaux, de représentation des cultes, de moqueries, de disponibilités dont ce bilan fait état. Les rencontres avec les aumônier·ères sont importantes pour les détenu·es car c’est un·e interlocuteur·rice qui n’appartient ni à l’administration pénitentiaire, ni au médical ou à la justice, ce qui les sort de leur quotidien. Certain·es détenu·es participent même aux offices cultuels d’autres religions que la leur.
Rédiger un commentaire
Les champs signalés avec une étoile (*) sont obligatoires
XÉtant un service public, nous ne faisons aucun usage commercial des données collectées lors de votre navigation. Nous utilisons les cookies ou technologies similaires pour accéder uniquement à des données personnelles non sensibles stockées sur votre terminal, que nous traitons afin de réaliser des statistiques, mesurer les performances du site, ou permettre des accès à des ressources externes.
Vous pouvez à tout moment revenir sur vos choix en utilisant le lien "Personnaliser". En savoir plusRefuserAccepterPersonnaliser
Politique de confidentialité & cookies
Gestion de vos préférences sur les cookies
Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience de navigation. Ces cookies sont classés en trois catégories : fonctionnel, statistiques et marketing.
Veuillez retrouver notre politique de gestions de données personnelles et de cookies : page "Informations sur les cookies" et page "Politique de confidentialité"
Ces cookies nous permettent de réaliser des statistiques de mesures d’audiences et de performances en analysant le volume et la source du trafic sur notre site. Ces cookies permettent également d’analyser de façon anonyme le comportement des visiteurs de notre site afin de mesurer et d'améliorer les performances de notre site et de nos campagnes en ligne.
Le recueil de votre consentement n’est pas requis, nous utilisons un logiciel d’analyse d’audience (Matomo) configuré selon les recommandations de la CNIL pour bénéficier de l’exemption de consentement.
https://www.cnil.fr/fr/cookies-et-autres-traceurs/regles/cookies-solutions-pour-les-outils-de-mesure-daudience
Cookie
Type
Durée
Description
_pk_id.*
13 mois
Ce cookie est installé par l'outil d'analyse Web Matomo.
Le cookie _pk_id est utilisé pour stocker des détails sur l'utilisateur tels que l'identifiant unique (ID).
Les cookies créés par Matomo commencent par : _pk_ref, _pk_cvar, _pk_id, _pk_ses.
Pour plus d'informations sur les cookies de Matomo : https://fr.matomo.org/faq/general/faq_146/
_pk_ses.*
30 minutes
Ce cookie est installé par l'outil d'analyse Web Matomo.
Ce cookie _pk_ses de courte durée est utilisé pour stocker temporairement les données de la visite.
Les cookies créés par Matomo commencent par : _pk_ref, _pk_cvar, _pk_id, _pk_ses.
Pour plus d'informations sur les cookies de Matomo : https://fr.matomo.org/faq/general/faq_146/
Les cookies fonctionnels aide à améliorer les performances de certaines fonctionnalités comme partager le contenu du site sur les réseaux sociaux, collecter des retour d'expérience, et autres fonctionnalités.
Cookie
Type
Durée
Description
bcookie
0
2 years
Ce cookie est installé par LinkedIn pour activer les fonctions de LinkedIn sur ce site.
cookielawinfo-checkbox-necessary
0
11 months
Ce cookie est défini par le plugin GDPR Cookie Consent. Les cookies sont utilisés pour stocker le consentement de l'utilisateur pour les cookies dans la catégorie «Nécessaire».
cookielawinfo-checkbox-non-necessary
0
11 months
Ce cookie est défini par le plugin GDPR Cookie Consent. Les cookies sont utilisés pour stocker le consentement de l'utilisateur pour les cookies dans la catégorie «Non nécessaire».
csrftoken
0
11 months
Ce cookie est associé à la plateforme de développement Web Django pour python. Utilisé pour aider à protéger le site Web contre les attaques de falsification de requêtes intersites
lidc
0
1 day
Ce cookie est défini par LinkedIn et utilisé pour le routage.
viewed_cookie_policy
0
11 months
Le cookie est défini par le plugin GDPR Cookie Consent et est utilisé pour stocker si l'utilisateur a consenti ou non à l'utilisation de cookies. Il ne stocke aucune donnée personnelle.
Les cookies analytiques sont utilisés pour comprendre comment les visiteurs interagissent avec le site. Ces cookies génèrent des informations mesurables sur le nombre de visiteurs, le taux de rebond, la source du trafic etc.
Cookie
Type
Durée
Description
everest_g_v2
0
1 year
Le cookie est défini sous le domaine eversttech.net. Le but du cookie est de mapper les clics sur d'autres événements sur le site Web du client.
GPS
0
30 minutes
Ce cookie est défini par Youtube et enregistre un identifiant unique pour suivre les utilisateurs en fonction de leur emplacement géographique
mc
0
1 year
Ce cookie est associé à Quantserve pour suivre de manière anonyme comment un utilisateur interagit avec le site Web.
MR
0
1 week
Ce cookie est utilisé pour mesurer l'utilisation du site Web à des fins d'analyse.
VISITOR_INFO1_LIVE
1
5 months
Ce cookie est défini par Youtube. Utilisé pour suivre les informations des vidéos YouTube intégrées sur un site Web.
YSC
1
Ces cookies sont définis par Youtube et sont utilisés pour suivre les vues des vidéos intégrées.
Les cookies publicitaires sont utilisés pour procurer une expérience optimale aux visiteurs du site avec des publicités et des campagnes marketing pertinentes. Ces cookies traquent les visiteurs à travers les sites et collectent leurs informations pour générer des publicités personnalisées.
Cookie
Type
Durée
Description
ATN
1
2 years
Ce cookie est installé par atdmt.com et stockent des données sur le comportement de l'utilisateur sur plusieurs sites Web. Les données sont ensuite utilisées pour diffuser des publicités pertinentes aux utilisateurs du site Web.
bito
0
1 year
bitoIsSecure
0
1 year
bscookie
1
2 years
chkChromeAb67Sec
0
2 months
CMID
0
1 year
CMPRO
0
2 months
CMPS
0
2 months
CMST
0
1 day
cref
0
1 year
damd
0
1 year
dc
0
9 years
dmvk
0
dmxId
0
9 months
fr
1
2 months
Le cookie est installé par Facebook pour montrer des publicités pertinentes aux utilisateurs et mesurer et améliorer les publicités. Le cookie suit également le comportement de l'utilisateur sur le Web sur les sites dotés d'un pixel Facebook ou d'un plugin social Facebook.
GED_PLAYLIST_ACTIVITY
0
glassbox-session-id
0
30 minutes
IDE
1
2 years
Utilisé par Google DoubleClick, ce cookie stocke des informations sur la façon dont l'utilisateur utilise le site Web et toute autre publicité avant de visiter le site Web. Ceci est utilisé pour présenter aux utilisateurs des publicités qui les concernent en fonction du profil de l'utilisateur.
KADUSERCOOKIE
0
2 months
KTPCACOOKIE
0
1 day
lang
0
Ce cookie est utilisé pour stocker les préférences linguistiques d'un utilisateur afin de diffuser du contenu dans cette langue stockée lors de sa prochaine visite sur le site Web.
lissc
0
1 year
li_sugr
0
2 months
matchbidswitch
0
1 month
MUID
0
1 year
Utilisé par Microsoft comme identifiant unique. Le cookie est défini par des scripts Microsoft intégrés. Le but de ce cookie est de synchroniser l'ID sur de nombreux domaines Microsoft différents pour permettre le suivi des utilisateurs.
pardot
0
Le cookie est défini lorsque le visiteur est connecté en tant qu'utilisateur Pardot.
personalization_id
0
2 years
Ce cookie est utilisé par Twitter pour intégrer les fonctionnalités de partage de ce média social. Il stocke également des informations sur la manière dont l'utilisateur utilise le site Web pour le suivi et le ciblage.
PUBMDCID
0
2 months
Ce cookie est défini par pubmatic.com. Le cookie stocke un identifiant utilisé pour afficher des publicités sur le navigateur des utilisateurs.
ROUTEID
0
ss
1
9 years
SyncRTB3
0
2 months
TDCPM
0
1 year
Le cookie est défini par le service CloudFlare pour stocker un identifiant unique afin d'identifier un appareil d'utilisateurs qui reviennent, qui est ensuite utilisé pour la publicité ciblée.
TDID
0
1 year
Le cookie est défini par le service CloudFlare pour stocker un identifiant unique afin d'identifier un appareil d'utilisateurs qui reviennent, qui est ensuite utilisé pour la publicité ciblée.
test_cookie
0
11 months
ts
1
1 year
tuuid
0
9 years
Ce cookie est défini par .bidswitch.net. Les cookies stockent un identifiant unique dans le but de déterminer les publicités que les utilisateurs ont vues si vous avez visité l'un des sites Web des annonceurs. Les informations sont utilisées pour déterminer quand et à quelle fréquence les utilisateurs verront une certaine bannière.
u
0
2 months
UserMatchHistory
0
1 month
usprivacy
0
1 year
ut
0
9 years
v1st
0
1 year
viewer_token
0
1 month
wfivefivec
0
1 year
_fbp
0
2 months
Ce cookie est défini par Facebook pour diffuser des publicités lorsqu'ils sont sur Facebook ou sur une plate-forme numérique alimentée par la publicité Facebook après avoir visité ce site Web.
Les champs signalés avec une étoile (*) sont obligatoires