Série

Appartient au dossier : Je suis pas mort, je suis là

Migrations #19 : Hommes indiens, Melilla

À partir du 16 février 2016, nous vous proposons de découvrir chaque jour une photographie tirée du travail de la photographe Laetitia Tura, intitulé Je suis pas mort, je suis là. Ce projet parcourt  les endroits traversés par les migrants africains, à travers une série d’images dans lesquelles on distingue les traces légères et éphémères de ceux qui y ont souvent laissé leur vie.

Groupe d'hommes à Melilla
Hommes indiens, Melilla, 2007, © Laetitia Tura

Hommes indiens, Melilla, 2007
(Cliquez sur l’image pour l’agrandir)

Une fois franchie la frontière, il faut obtenir un récépissé délivré par le commissariat, pour  être hébergé au CETI, (Centro de Estancia Temporal de Inmigrantes), centre de rétention ouvert. Ensuite, attendre un laissez-passer pour la péninsule… ou un ordre d’expulsion. L’attente de la délivrance de ce document est variable et se gère, officieusement, au gré du contexte politique et des nationalités. Ces hommes Indiens sont venus à ma rencontre afin que je les prenne en photo ; pour eux, une tentative de rendre visible le blocage où ils se trouvent depuis 3 ans déjà à Melilla. Quand je reviens six mois plus tard, trois d’entre eux ont été expulsés.

Retrouvez l’ensemble des photographies du projet dans le dossier Je suis pas mort, je suis là.

Photographies et textes Laetitia Tura
Extraits d’entretiens réalisés avec Hélène Crouzillat

Publié le 05/03/2016 - CC BY-NC-ND 3.0 FR

Rédiger un commentaire

Les champs signalés avec une étoile (*) sont obligatoires

Réagissez sur le sujet