Série

Appartient au dossier : Je suis pas mort, je suis là

Migrations #3 : Aguadu, Melilla

À partir du 16 février 2016, nous vous proposons de découvrir chaque jour une photographie tirée du travail de la photographe Laetitia Tura, intitulé Je suis pas mort, je suis là. Ce projet parcourt les endroits traversés par les migrants africains à travers une série d’images dans lesquelles on distingue les traces légères et éphémères de ceux qui y ont souvent laissé leur vie. 

Vue de la baie de Melilla, dans un poste de TV
La valla I, Aguadu, Melilla, 2008 © Laetitia Tura

La Valla I, Aguadu, Melilla, 2008
(Cliquez sur l’image pour l’agrandir)

A celui qui ne l’a jamais vu, je dirai que c’est un quadruple mur de ferraille, très dangereux à traverser. C’est du grillage, ça peut percer le corps. C’est là pour torturer quelqu’un. Même quand tu es déjà au sommet de la barrière, tu ne peux même pas mettre ta main, tu ne peux pas t’accrocher. Et descendre, ce n’est pas une petite affaire. Tu peux te briser les deux jambes. Tu peux mourir. Pour moi, la barrière, c’est un monstre. 

Éric M.

Retrouvez l’ensemble des photographies du projet  dans le dossier Je suis pas mort, je suis là.

Photographies et textes Laetitia Tura
Extraits d’entretiens réalisés avec Hélène Crouzillat

Publié le 18/02/2016 - CC BY-NC-ND 3.0 FR

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