J’aimerais trouver des sources d’information sur les pleureuses ?
J’aimerais réaliser un reportage photo sur les pleureuses, celles qui étaient payées pour mettre en scène la tristesse du jour de deuil. Pour cela j’aimerais trouver des sources d’information, sur les pleureuses en France et ensuite voir si cette tradition existe encore dans certains pays.
Cette tradition perdure essentiellement dans les pays musulmans et l’Afrique noire. J’ai trouvé peu de traces de la persistance de la tradition des pleureuses en France ou même en Europe.
Peut-être en Corse
Voir l’article Chi in casa di sgio Babla…Pleureuses traditionnelles corses de G. de Zerbi dans la revue Peuples méditerranéens 1988 (44-45) : pp.89-107
Cette revue est consultable à la Bpi à la cote 30(0)PEU et à la Bibliothèque de l’université de Toulouse-Le Mirail
ou en Wallonie
Voir l’article « la mort, les funérailles, les pleureurs et pleureuses » de E. Legros dans la revue Enquêtes du Musée de la vie Wallone de 1968 vol 11 (129-132) pp. 354-355
Cette revue n’est consultable qu’à la Bibliothèque nationale de France, rez-de-jardin à la cote 8-M-29544
Peut être en Russie
Dans la revue Courrier international du 03/06/1999, l’article intitulé « Quelques mariages et beaucoup d’enterrements » parle d’une vieille dame qui dirige, dans le cimetière de Moscou, une petite troupe de pleureuses quasi professionnelles.
Vous pouvez consulter cette revue à la Bpi mais aussi à la bibliothèque universitaire d’Albi et à la bibliothèque municipale de Toulouse.
Un article semble intéressant sur le sujet, mais parle t-il également de la persistance de cette coutume en Europe ? Il s’agit de « Les pleureuses ou l’art de cultiver l’ambiguité » (France Culture).
« Chanter la mort » de A. Pierron et I. Andreesco dans la revue Cahiers de littérature orale 1990 (27) pp. 217-220.
Nous n’avons pas l’année 1990 à la Bpi, je n’ai pu vérifier sa pertinence. Mais cette revue est consultable à la bibliothèque municipale de Toulouse.
ou en Grèce
Il en est fait mention dans le livre de Makhi Xenakis Étranger à soi-même. L’auteur parle du rite orthodoxe concernant les funérailles de son grand père en 1974 et des pleureuses, entre autres coutumes.
Comme vous le constatez malheureusement, ces sources datent déjà un peu, les plus récentes étant celles concernant la Corse et Moscou.
Eurêkoi – Bibliothèque publique d’information
Publié le 01/01/2013 - CC BY-SA 4.0
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