9 personnes sur 10 ont un téléphone portable ! Dans la rue, à la maison, au restaurant, au travail, le téléphone est devenu indispensable. Mais attention à son utilisation intensive et aux effets possibles sur notre bien-être. Quelle est la place du téléphone portable dans notre quotidien ? Quels sont les impacts sur notre santé mentale et physique ? Comment se déconnecter ? Des questions que médecins, psychologues, spécialistes se posent et qui nous concernent tous.
Le téléphone portable au quotidien
Meilleure couverture réseau, évolution des technologies, offre de forfaits élargie. En moins de 10 ans, nous sommes devenus « accros » à notre téléphone portable. De jour comme de nuit, il est à portée de main.L’usage est devenu pluriel, du simple téléphone mobile permettant uniquement de téléphoner aux téléphones 4ème génération (utilisant la 4G) aux fonctions multiples d’un ordinateur de poche : surfer sur internet, se connecter aux réseaux sociaux, lire la presse, prendre des photos, écouter de la musique, regarder un film, géolocaliser, jouer, consulter et répondre à ses mails, gérer ses rendez-vous, acheter en ligne, …téléphoner bien sûr.
la recherche sur Internet et consultation de sites (55 %),
le téléchargement d’applications (48 %),
la géolocalisation (42 %),
le visionnement de films et vidéos (34 %),
l’utilisation de messageries instantanées gratuites (WhatsApp, Hangouts,…) pour envoyer des messages (32 %) et téléphoner (23 %)
Le téléphone portable est un outil performant qui facilite la vie mais qui peut devenir aliénant … voire dangereux pour notre santé.
Quelles conséquences sur la santé mentale ?
Dépendance extrême, accidents, troubles physiques, l’usage en permanence du téléphone portable peut être source de problèmes.
Addict au téléphone ? Vous êtes peut-être atteint de nomophobie.
Oubli, perte ou vol de notre téléphone portable, batterie faible, absence de couverture réseau…, nous avons tous vécu de tels désagréments. Mais quand la peur d’être séparé de son téléphone portable devient excessive, elle s’apparente alors à une addiction : la nomophobie, de l’expression anglaise « no mobil-phone phobia ».
Le terme est entré au dictionnaire Robert de la langue française en 2016 et est décrit comme une dépendance extrême au téléphone portable.
L’addiction au téléphone portable, même si elle n’est pas encore inscrite au DSM-5, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (classification de l’association américaine de psychiatrie), semble de plus en plus faire partie des addictions comportementales technologiques. Elle se manifeste par des symptômes communs à l’addiction : angoisse, anxiété, utilisation compulsive, temps passé sur son téléphone en continuelle augmentation, impatience, urgence de se connecter, de répondre, de vérifier, réactions de colère, irritabilité, frustration, stress, énervement en cas d’oubli, de perte, de batterie déchargée, de mauvaise réception. Les jeunes sont les plus touchés par cette dépendance.
Près d’1 français sur 4 ne supporte pas d’être séparé de son téléphone. De jour comme de nuit, en position statique ou en mouvement, seul, en famille ou avec des amis, notre « e-doudou » s’impose et nous entraîne dans un monde virtuel qui peut avoir pour conséquence un repli sur soi et une modification des comportements sociaux.
Le syndrome des vibrations fantômes : souvent, nous avons l’impression que notre téléphone vibre, mais il n’y a aucun appel, aucune notification… Les spécialistes expliquent ce phénomène par une stimulation du cerveau qui prend les mouvements des vêtements que nous portons pour des vibrations de notre téléphone. Le portable devient « une extension du corps ».
Des problèmes de santé physique ? et si c’était dû à votre téléphone ?
Accidents dus à l’inattention, problèmes de posture, tensions, fatigue oculaire, troubles du sommeil,… la liste des risques physiques est longue.
Risque d’inattention
Nous avons la tête penchée sur notre smartphone, concentrés sur le petit écran. L’urgence est de répondre ou de taper un texto… Attention aux conséquences. En ville, les piétons mettent leur vie en danger en traversant les rues sans vérifier si un deux-roues ou un véhicule arrive. Le terme de smombies, contraction de zombies et de smartphone, est apparu pour désigner ces piétons au comportement à risque. les articles de presse se multiplient : « Le nez sur le smartphone, les piétons se mettent en danger ». Attention aussi à la chute dans l’escalier, à la collision entre 2 personnes ou avec un obstacle,…
La Sécurité routière met également en garde contre l’inattention au volant : 1 conducteur sur 2 déclare utiliser son téléphone au volant, le risque d’accidents est multiplié par 3, près d’1 accident corporel sur 10 est lié à l’utilisation du téléphone au volant.
Troubles musculosquelettiques
Nous envoyons chaque jour des kilomètres de textos… Une habitude qui, répétée pendant plusieurs heures dans de mauvaises postures, peut générer mal de dos, raideur de la nuque, douleurs cervicales : c’est le syndrome du « Text-neck » , la cervalgie des textos. Le poignet, la main et surtout le pouce sont très sollicités. Des spécialistes en chirurgie et traumatologie de la main notent une augmentation des consultations pour douleurs chez des personnes jeunes.
Troubles du sommeil
Finis les beaux rêves !
Quel est le lien entre les troubles du sommeil et le smartphone ? La mélatonine, hormone de l’endormissement. La lumière bleue des écrans ralentit la production de mélatonine et perturbe notre horloge biologique en imitant la lumière du jour. La journée du sommeil en 2016 traitait de : « Sommeil et nouvelles technologies ».
Selon l’enquête menée par l’Institut national du sommeil et de la vigilance, 36 % des personnes consultent leurs écrans au lit, 52 % ont au moins un smartphone à proximité de leur lit ou sous leur oreiller…
Troubles visuels
Si nous restons trop longtemps devant un écran, nous ressentons une sensation de picotement, de brûlure, de fatigue oculaire. Or l’écran d’un téléphone portable est beaucoup plus petit que celui d’un ordinateur et oblige donc l’œil à s’adapter à sa taille. Même si son utilisation n’abîme pas la vue, il peut la fatiguer, assécher l’oeil et accélérer des problèmes latents, comme la myopie.
Prudence ! Telle est la position des autorités de santé sur les risques liés aux ondes.
L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a mis en place dès 2011 un groupe de travail « Radiofréquences et santé » qui étudie les radiofréquences de la téléphonie mobile et les réseaux sans fil. En juin 2017, l’Agence nationale des radiofréquences (ANF) publie sur son site les résultats de mesures de DAS (Débit d’absorption spécifique) sur 395 portables, soit le taux d’exposition moyen et maximun aux ondes conformément à la réglementation.
La polémique est vive, les résultats des études sont encore partiels, incomplets ou variables. En attendant, les agences émettent des recommandations d’usage surtout pour les jeunes enfants.
L’Organisation mondiale de la santé et les experts du CIRC, Centre international de recherche sur le cancer, classe les ondes en catégorie 2B, soit « pouvant être cancérigènes pour les humains ».
Si ces risques constatés relèvent d’une utilisation excessive de notre téléphone, il faut encore attendre des études complémentaires pour les confirmer. Il existe des moyens de prévention simples pour éviter la majorité d’entre eux.
Des gestes simples permettent d’éviter les problèmes à long terme :
essayez d’oublier votre smartphone le plus longtemps possible
ne répondez pas à la seconde près à vos mails et notifications
laissez-le à la porte de votre chambre à coucher ou mettez-le en mode avion la nuit
ne le posez pas sur la table pendant les repas
utilisez un kit mains-libres
ne donnez pas de smartphone à un enfant trop jeune (les pédopsychiatres préconisent pas avant 15 ans)
Des initiatives pour nous faire prendre conscience de l’ampleur du phénomène :
Journées mondiales sans téléphone portable et smartphone, à l’initiative de Philippe Marso, se tiennent tous les ans, en février, 3 ournées consacrées à la déconnexion. Le thème 2017 était « Smartphone : dominateur de nos vies »
Ces dépendances qui nous gouvernent : comment s'en libérer ?
William Lowenstein
Librairie générale française, 2007
Spécialiste des addictions, le Dr. Lowenstein consacrait dès 2005, une partie de son livre à cette cyberdépendance : « L’insupportable portable ».
À la Bpi, niveau 2, 616.86 LOW
Déconnectez-vous : comment rester soi-même à l'ère de la connexion généralisée
Rémy Oudghiri
Arléa, 2013
Sociologue, l’auteur s’interroge sur l’hyperconnexion amplifiée par le téléphone portable. Il préconise des moments de déconnexion pour se retrouver, retrouver les autres, lire, rêver.
À la Bpi, Niveau 2, 301.56 OUD
J'arrête d'être hyperconnecté ! : 21 jours pour réussir sa détox digitale
Catherine Lejealle
Eyrolles, 2015
Ingénieur et sociologue, Catherine Lejealle propose un programme en trois semaines pour apprendre à utiliser mieux et moins nos téléphones, tablettes, ordinateurs et tout objet connecté : conseils, exercices, tests.
À la Bpi , Niveau 2, 681 LEJ
Portables : la face cachée des ados : le livre qui vous donne les codes
Céline Cabourg, Boris Manenti
Flammarion, 2017
Deux journalistes font un panorama et une analyse des pratiques liées aux portables chez les adolescents.
À la Bpi, niveau 2, 300.3 CAB
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