Olivier Bocquet et Jean-Marc Rochette
Casterman, 2018
« Peinture, montagne, alpinisme, montagne, peinture… Décidément, vous êtes un garçon étrange, Rochette », déclare le proviseur en faisant l’inventaire du casier de Jean-Marc Rochette, âgé de seize ans à peine au début du récit. C’est bien de ses deux passions que nous parle ce même Jean-Marc Rochette dans Ailefroide : Altitude 3954. Ce récit autobiographique nous emporte sur les plus hauts sommets de Haute-Savoie pour raconter les exploits sportifs et les amitiés de l’auteur, sa soif de liberté et de grands espaces. Il évoque aussi la peur, les doutes, la souffrance, les relations difficiles avec sa mère.
Le jeune Jean-Marc Rochette se rêve en guide de haute montagne et ne vit que pour escalader, avec son ami Sempé. L’ascension de l’Ailefroide, ils la feront ensemble ! Pourtant prudent, Rochette frôle la mort à plusieurs reprises entre seize et vingt ans, jusqu’à comprendre que le dessin est plus important pour lui que l’alpinisme. Mais l’amour de la montagne, c’est pour la vie, et le dessin de Jean-Marc Rochette aux traits hachurés et sombres sied parfaitement au paysage à la fois majestueux et menaçant de la montagne qui se découpe sur un fond bleu intense.
À la Bpi, niveau 1, RG ROC A
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