Appartient au dossier : Le partage de l’eau
Les usages économiques de l’eau
Quels sont les usages économiques de l’eau ? Sont-ils en concurrence ? Préservent-ils la ressource ?
Actuellement, la répartition de l’eau entre les différents usages se répartit ainsi : l’industrie 22 %, l’agriculture 70 % et la consommation urbaine 8 %. Mais celle-ci va atteindre les 15 % à l’avenir : la concurrence entre l’agriculture et les villes tend à s’accroitre. Les villes qui croissent créent des déserts autour d’elles (Le Caire, Damas, Alger, Los Angeles). Se pose aussi le problème de la pollution des nappes phréatiques par les pesticides…et les matières fécales quand l’assainissement des villes fait défaut.
Publié le 29/11/2011 - CC BY-SA 4.0
Sélection de références
Avenir du fleuve Niger
Jérôme Marie, Pierre Morand, Hamady N’Djim (dir)
IRD, 2007
Le fleuve Niger constitue un véritable poumon humide pour l’Afrique de l’Ouest et plus spécialement pour la république du Mali. Dans ce pays, la gestion du fleuve constitue un enjeu majeur car on y trouve à la fois de remarquables systèmes de production traditionnels associés au phénomène naturel de crue – sources de moyens d’existence pour des centaines de milliers de personnes- mais aussi de grandes réalisations et promesses en matière d’aménagements modernes, hydroélectriques et hydroagricoles. L’IRD ((Institut de recherche pour le développement) et l’Institut d’études rurales du Mali fait le point sur l’état de santé de ce fleuve.
À la Bpi, niveau 3, 914(64) AVE
Gestion des ressources en eau et développement local durable : Caraïbe, Amérique latine, Océan indien
Jean-Marie Breton
Karthala ; CREJETA, 2008
Cet ouvrage analyse l’un des thèmes cruciaux de l’environnement, la gestion des ressources en eau envisagée ici à un niveau intercontinental, de l’Amérique Latine à l’Océan Indien en passant par la Caraïbe insulaire. On parle désormais d’une véritable crise contemporaine de l’eau, avec d’une part une surexploitation des ressources du fait de l’augmentation incessante des besoins chez les nations en forte expansion industrielle ainsi que des exigences d’une agriculture productiviste, et, d’autre part, une dégradation, dans les pays du Sud, de la disponibilité quantitative et qualitative de l’eau, en relation avec une croissance démographique notable, dans les zones arides en particulier. Gestion intégrée au Costa Rica, gestion équilibrée à la Réunion. gestion rationalisée dans les Antilles françaises, gestion planifiée au Brésil, gestion de priorité à Madagascar, etc., sont autans de facettes d’une approche comparative qui entend prendre en compte les différentes réponses à la crise récurrente de l’eau au service du développement local.
À la Bpi, niveau 3, 912 BRE
Grands barrages et habitants : les risques sociaux du développement
Nathalie Blanc et Sophie Bonin (dir)
Éd. de la Maison des sciences de l'homme ; Éd. Quæ, 2008
Les grands barrages renvoient presque uniquement à une technique à l’ingénierie du 20e siècle et ses prouesses, parfois à des catastrophes mémorables (Malpasset en France). Ils renvoient aussi à une réponse aux besoins humains, dans les domaines énergétiques et agricole notamment, qui a fait ses preuves. Seulement, au sortir d’un siècle qui a vu dominer la politique des grands équipements comme principale réponse à l’accroissement des besoins humains, la société civile avance de nouvelles interrogations. Dégâts écologiques, appauvrissement des populations locales, échecs économiques du projet lui-même ont été parfois dénoncés. Un collectif de chercheurs en sciences sociales (géographie, anthropologie, histoire, économie, sciences de la gestion) s’est réuni, autour d’une intuition : au coeur du malaise créé par grands équipements se trouve une figure – celle de l’habitant – abordée, voire » maltraitée « . Le volet social ne doit plus être t annexe aux études d’aménagement, mais doit être au départ d’une nouvelle logique de gestion de l’environnement.
À la Bpi, niveau 3, 912.68 BLA
La Sécheresse au Sahel : vers une gestion concertée
Nathalien Dubus, Jean Dubus
Hermès science publications, 2011
Gérer la sécheresse, c’est d’abord agir « en amont », progresser dans la compréhension des phénomènes afin d’anticiper leurs effets, protéger les bassins versants, améliorer les techniques de production tout en sauvegardant l’environnement, adapter les institutions et la législation à une gestion participative des terres et de l’eau, disposer d’outils de planification et d’aide à la décision.
À la Bpi, niveau 3, 914(63) DUB
Larmes salées
Munem Wasif
Images plurielles, 2011
Reportage photographique illustrant les conséquences du réchauffement climatique et de la culture intensive de la crevette sur l’écosystème de l’extrême sud-ouest du Bangladesh. Dans le golfe du Bengale, la salinité a augmenté, l’agriculture traditionnelle n’est plus possible, des millions de personnes manquent d’eau douce tandis que de nombreuses espèces ont été brûlées par l’eau saumâtre.
À la Bpi, niveau 3, 914(548) WAS
Mami Wata, mère des eaux : nature et communautés du littoral ouest-africain
Pierre Campredon, Jean-François Hellio, Nicolas Vaningen
Actes Sud, 2010
Le livre se propose de décrire les modes de vie des différentes communautés présentes le long du littoral de la Mauritanie à la Guinée, en montrant comment ils ont été façonnés par la nature et ont, en retour, façonné les paysages et la biodiversité. Entre le désert saharien et le littoral, le long des fleuves qui se mélangent à la mer dans des mangroves, au bord d’un delta devenu archipel, divers modes de vie traditionnels, mais aussi la culture du riz sur des terres salées (un défi technologique),la vie dans le désert entre tentes et pâturages, la pêche artisanale, et aussi malgré les convoitises, la pollution par les hydrocarbures offshore, les changements climatiques, un projet de conservation des patrimoines naturels et culturels eu service de la paix.
À la Bpi, niveau 3, 914(64) CAM
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