Issu de l’École supérieure des arts de Saint-Luc à Bruxelles, Max de Radiguès a débuté par le fanzinat, notamment dans Circé, Moose et La Goulue poilue. Ses inspirations sont nombreuses et vont de José Parrondo à David Libens. Il insiste sur le fait que « le dessin doit être au service des histoires ». Il cite en exemple la liberté que prend Joann Sfar dans ses carnets autobiographiques où se mélangent des croquis et des détails sur sa vie professionnelle et personnelle. Selon lui, « le jeu du rythme et du découpage sert le dessin ».
Max de Radiguès analyse la manière dont les relations humaines prennent parfois appui sur le harcèlement, les inégalités de genre ou les relations familiales complexes comme dans son œuvre, Bâtard. « Beaucoup de sujets sont censurés en bande dessinée jeunesse », rappelle t-il. En lisant les romans de Christiane Felscherinow, Beatrice Sparks, il s’est intéressé à des thèmes sensibles comme la drogue ou la prostitution. Il conclut : « dans l’univers du manga, il n’y a pas autant de tabous sur les sujets abordés ».
Rencontre organisée dans le cadre du cycle « Les jeudis de la BD«
Découvrez le travail de Max de Radiguès avec notre sélection « Max de Radiguès en 5 BD »
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