À l’occasion du jeudi de la BD qui lui est consacré en avril 2021, elle présente à Balises les œuvres et artistes qui l’inspirent.
Contes russes
Ivan Bilibine, Luda
Seuil, 2012
Quand j’étais jeune, j’étais tombée sur des contes russes avec des illustrations qui m’avaient marquées. Elles s’étaient faites une petite place dans un coin de ma tête avant d’entrer en sommeil. Et puis, tout récemment, pendant que je zonais sur Pinterest, je suis retombée sur le travail d’Ivan Bilibine. J’ai compris pourquoi elles m’étaient restées. La beauté étrange de ces illustrations qui réunit mon amour pour l’Art Nouveau, Mucha, les vitraux… Le travail de Bilibine est assurément un des supports actuels de mes réalisations à l’encre.
Marine Blandin
Delcourt, 2011
Chaque année je relis cette BD, comme une rengaine. J’ai quarante albums de BD qui attendent d’être lues dans ma bibliothèque, mais non, je reprends celle-là. Sans chichis, avec légèreté, Marine Blandin nous campe une dystopie dans une piscine municipale, où la clé du casier perdue est le sésame de sortie. C’est frais, c’est beau, c’est intelligent.
À la Bpi, niveau 1, RG BLA F
Jillian Tamaki, Mariko Tamaki
Rue de Sèvres, 2014
Toute la complexité de narrer un des moment clé d’une vie : le passage à l’adolescence. On suit Rose et sa copine Windy sur l’été qui marque cette bascule. La justesse des personnages, la légèreté de la narration sans alléger le propos, le trait hyper expressif, fait de cette BD un must have.
À la Bpi, niveau 1, RG TAM C
Une découverte récente ! Mais depuis que j’ai découvert le travail de Magali Cazo, je ne cesse de me faire happer par son univers et ses paysages. Je pourrais regarder pendant des heures ses vidéos où elle manie comme personne la capillarité de l’encre. Je sens une véritable honnêteté dans sa démarche d’aller chercher à l’essence sans faire de poncifs ; ça me va droit au cœur tout en me faisant des guilis au cerveau.
Philip Pullman
Gallimard, 2007
La saga qui m’a mise à la lecture. Première fois de ma vie que je dévorais une saga, que j’allais autant « ailleurs ». Mais c’est en la relisant, que je compris le génie de Philip Pullman : la double lecture, la satire de l’ordre religieux qui m’était, enfant, passée à mille km, l’univers et les personnages non manichéens… Un vrai bon moment.
À la Bpi, niveau 3, RI PUL A 2
Pour aller plus loin
Cy
Glénat, 2020
En 1918, Edna Bolz est engagée comme ouvrière à l’United State Radium Corporation, une usine qui fabrique des montres pour l’armée. Toute la journée, elle peint les cadrans à la peinture phosphorescente. Mais après la journée de travail, elle s’amuse avec ses collègues à se peindre les ongles, les dents ou le visage avec la peinture au Radium, sans se douter de ses propriétés radioactives. Les problèmes de santé se multipliant, elle cherche à en comprendre la cause.
53 minutes(s) 20 seconde(s)
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