Danny Boyle
Channel Four Films / Figment Films / The Noel Gay Motion Picture Company / PolyGram Filmed Entertainment, 1996
Trainspotting est un des films qui m’a le plus marquée. Bien plus qu’un simple film sur la toxicomanie, je l’ai ressenti comme une exploration audacieuse et provocante de la condition humaine, vue à travers le prisme d’une bande de marginaux écossais. Ce qui rend le film si remarquable, c’est son refus de glorifier ou de condamner ses personnages pour leurs choix de vie. Au lieu de cela, le réalisateur Danny Boyle offre une vision sans concession de la réalité brutale de la dépendance et de la vie dans ce qu’elle a de plus cru, tout en capturant simultanément la vitalité et la camaraderie qui existent au sein de ce groupe d’amis.
Malgré les ténèbres qui imprègnent le récit, le film offre des passages d’humour doux-amer, des passages pleins de poésie aussi. C’est là pour moi la puissance des grands scénarios, ceux qui sont capables de dépeindre la vie dans ce qu’elle a de plus cru, tout en nous faisant passer du rire aux larmes. On ressort de l’expérience comme on sort de montagnes russes, un peu désorienté.
Adaption filmographique de l’ouvrage Trainspotting d’Irvine Welsh, à consulter à la Bpi, niveau 3, 820″19″ WELS 4 TR
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