Sélection

Appartient au dossier : Le partage de l’eau

Inégalité d’accès à l’eau potable

Dans les pays du Sud, l’eau potable n’est pas répartie équitablement entre les habitants. L’eau est fournie 24 h/24 dans les quartiers des ambassades, des hôtels internationaux, mais 2 heures par jour ou tous les trois ou quatre jours dans les quartiers pauvres où il n’existe qu’un robinet par rue. Ce qui déclenchent des files d’attentes, voire des bagarres de femmes…

femme puisant de l'eau dans un trou au sol
« Mwamongu water source » par Bob Metcalf [Public domain] via Wikimedia Commons

La pauvreté est la principale cause de non-accès à l’eau potable et non la rareté de l’eau ; Seules quelques dizaines de millions de personnes dans le monde manquent d’eau parce qu’elles vivent dans des régions à forte pénurie d’eau (moins de 500 m3 d’eau douce/an/hab.).Les autres, environ 1,4 milliard sont dépourvues d’accès à l’eau parce qu’elles sont pauvres.

Même quand l’eau douce est abondante, les pauvres n’y ont pas accès (Pays amazoniens, Afrique centrale ; Australie, Russie). Des régions pauvres en eau comme la Péninsule arabique, la Californie, Israël, l’archipel des Canaries, peuvent surmonter la pénurie grâce au dessalement de l’eau de mer.

Publié le 29/11/2011 - CC BY-SA 4.0

Sélection de références

Géographie urbaine de l'insalubrité

Géographie urbaine de l'insalubrité : le cas de Saint-Louis du Sénégal

Zeyni El Abidine Sy
L'Harmattan, 2009

Situé dans le bas delta du fleuve Sénégal et à quelques encablures de l’océan Atlantique, le site de Saint-Louis est régi par deux éléments fondamentaux : le fleuve et la mer. L’étude vise à mesurer la nature et l’ampleur des risques sanitaires et à localiser les inégalités de santé. Elle aborde sans complaisance l’une des questions qui caractérisent les villes du tiers-monde : la gestion de l’espace urbain et de ses déchets ménagers.

À la Bpi, niveau 3, 913.31(64) SAI
L'eau dans les villes d'Amérique latine : inégalités sociales et concurrences des usages

L'Eau dans les villes d'Amérique latine : inégalités sociales et concurrences des usages

Jean-Marc Fournier
L'Harmattan, 2001

Pourquoi une part importante des habitants des villes d’Amérique latine n’a-t-elle pas accès aux services de l’eau potable et de l’assainissement ? Pourquoi certaines personnes disposent-elles de piscines privées alors que d’autres doivent faire la queue à des robinets installés dans la rue ou attendre le passage d’un camion-citerne pour avoir de l’eau ? Pourquoi l’impact sanitaire de la mauvaise qualité de l’eau et du manque d’hygiène concerne-t-il d’abord les populations socialement en marge ? Pourquoi enfin de grandes firmes transnationales très prospères en arrivent aujourd’hui à gérer l’eau de manière privée dans les villes latino-américaines alors que les populations insolvables sont laissé-pour-compte ? Cet ouvrage tente de répondre à ces questions. Pour cela, l’auteur privilégie une approche de géographie sociale en étudiant les infrastructures et les comportements relatifs à l’eau. Il montre ainsi que le fonctionnement de l’eau dans la ville reflète finalement celui de la société qui lui correspond. Jean-Marc Fournier recherche constamment l’explication des paradoxes liés à l’eau en s’intéressant aux mécanismes sociaux qui produisent les inégalités de distribution.
Ces inégalités sont explicitement inscrites, traduites dans l’espace géographique ce qui explique la double perspective de la lecture ici retenue : sociale et spatiale. La réflexion est essentiellement appliquée à trois villes-laboratoires que sont Puebla (Mexique), Maracaibo, (Venezuela) et Ciudad Juarez-El Paso (villes jumelles de la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis), prises comme exemples d’une problématique générale.

À la Bpi, niveau 3, 913.31(8) FOU

L'eau et la ville au Maroc : Rabat-Salé et sa périphérie

L'Eau et la ville au Maroc : Rabat-Salé et sa périphérie

Béatrice Allain-El Mansouri
l'Harmattan, 2001

Rabat-Salé, – capitale politique – et sa périphérie semblent, a priori, épargnées par les problèmes d’eau potable, contrairement à d’autres villes du Maghreb. Pourtant bien que le réseau ait une histoire longue et complexe, il couvre inégalement le territoire de la ville. Les disparités socio-spatiales, en matière d’équipements, de volumes consommés, de dotations per capita, sont fortes. Au moment où le principe d’une nécessaire préservation de la ressource s’impose à tous, l’assainissement liquide, jusque là marginalisé, devient un véritable enjeu. Une réflexion sur un aspect du mode de gouvernement des infrastructures des grandes villes du Maroc contemporain.

À la Bpi, niveau 3, 914(611) ALL

Couverture Les Batailles de l'eau

Les Batailles de l'eau

Marc Laimé
Éd. Terre bleue, 2008

Pénurie, réchauffement climatique, urbanisation, gaspillages, pollution, privatisation de ressources et des services…

À la Bpi, niveau 3, 912 LAI

couverture de Métropolisation.

Métropolisation, crise écologique et développement durable : l'eau et l'habitat précaire à Ho-Chi Minh-Ville

Michel Bassand
Presses polytechniques et universitaires romandes, 2000

Cette analyse fouillée d’une métropole du Sud est faite sous l’angle des questions de l’habitat précaire et de l’eau. Ho Chi Minh-Ville, du fait de sa difficile planification, est en effet exemplaire d’une crise urbaine qui s’exprime dans les rapports entre métropolisation, pollution de l’eau et gestion de l’habitat précaire. Même si chaque métropole est unique, les auteurs de cette recherche essentielle nous rappellent que le développement durable mis en œuvre à Ho Chi Minh-Ville peut être appliqué au monde entier, que les pays du Nord ont leur part de responsabilité dans l’actuel état des choses et qu’ils doivent inventer, avec les pays du Sud, un autre mode de développement que celui exercé jusqu’à présent.

Vos réactions
  • APUULIKA GERALD ETUDIANT : 9/09/2021 12:49

    je cherche un document sur les inégalités d’accès à l’eau potable

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