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Le chemin des odeurs

« C’est un roc ! … c’est un pic… c’est un cap ! » Mais, n’en déplaise à Edmond Rostand, un nez est avant tout un organe sensitif relié à un système cérébral complexe et efficace. La revue olfactive Nez nous fait découvrir son fonctionnement de l’intérieur. Tout commence dans notre nez et tout finit au plus profond de notre cerveau.

 

L’ensemble des structures qui composent le système olfactif chez les mammifères permet de comparer toutes les odeurs rencontrées au quotidien à celles que nous avons emmagasinées dans notre mémoire, et de catégoriser les informations pour mieux nous aider à identifier le stimulus olfactif en question. Cependant, l’identification et la description verbale d’une odeur nécessitent un certain entraînement. La raison est que ce système est, à l’origine, conçu pour répondre à des besoins vitaux : il y a seulement quelques dizaines de milliers d’années, les odeurs servaient principalement à l’homme pour détecter une information vitale – comme le caractère avarié d’une pièce de viande – et déterminer une réponse rapide et efficace – comme le rejet. L’évolution a fait son œuvre et, avec un peu d’éducation et d’exercice, nous pouvons, avec ce formidable outil dont nous disposons, développer notre sens olfactif et profiter de l’immense diversité des odeurs qui nous entourent.

Survolez les numéros pour lire les explications.

D’après un texte d’Hirac Gurden et Jeanne Doré, avec Clément Bouet Charbonnier

Cette image interactive est une déclinaison de celle publiée dans de ligne en ligne, n° 24
D’après un texte de Hirac Gurden et Jeanne Doré, publié dans le n°1 du Nez, la revue olfactive
© Illustration Clément Charbonnier Bouet, Nez

En lien avec la rencontre « Odorama, pour une culture olfactive » (27/11/2017), à retrouver sur la WebTV / WebRadio.

Publié le 18/11/2017 - CC BY-NC-SA 4.0

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