Appartient au dossier : Je suis pas mort, je suis là
Migrations #17 : Le golf, Melilla
À partir du 16 février 2016, nous vous proposons de découvrir chaque jour une photographie tirée du travail de la photographe Laetitia Tura, intitulé Je suis pas mort, je suis là. Ce projet parcourt les endroits traversés par les migrants africains à travers une série d’images dans lesquelles on distingue les traces légères et éphémères de ceux qui y ont souvent laissé leur vie.
La Valla – le golf, Melilla, 2008
(Cliquez sur l’image pour l’agrandir)
Golf en cours de construction devant la valla.
Point de frappe, dans notre jargon, c’est l’endroit où l’on parvient à déposer notre matériel. Demain, on peut perdre notre point de frappe parce que les gars ont mal géré l’endroit. Une fois perdu, il faut en trouver un autre. Nous sommes appelés à chercher parfois des mois et des mois en brousse des petits passages comme ça.
Un endroit comme celui-là, c’est tellement stratégique qu’on aimerait le préserver jalousement. Ce passage-là, nous l’appelons notre patrimoine.
Pat
Retrouvez l’ensemble des photographies du projet dans le dossier Je suis pas mort, je suis là.
Photographies et textes Laetitia Tura
Extraits d’entretiens réalisés avec Hélène Crouzillat
Publié le 03/03/2016 - CC BY-NC-ND 3.0 FR
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