Les terminaux numériques (ordinateurs, smartphones, tablettes, etc.) nécessitent pour leur fabrication une grande diversité de matériaux, tels que plastiques, fer, cuivre, zinc, étain, aluminium, plomb, silice.
En outre de nombreuses terres rares sont utilisées pour la fabrication des puces et des composants électroniques : tantale, lutécium, hafnium, praséodyme. Entre 40 et 60 métaux différents entrent ainsi dans la fabrication d’un terminal. L’exploitation de ces métaux nécessite d’extraire des tonnes de roches et terres, qu’il faut ensuite raffiner et transformer. Cela passe par une industrie lourde et polluante qui implique la destruction d’écosystèmes et de multiples dégradations de l’eau et des sols.
S’ajoute à cela le transport des différents matériaux vers les lieux d’assemblage (essentiellement en Asie), puis la distribution pour la mise en vente partout dans le monde. Un smartphone fait ainsi l’équivalent de quatre tours du monde avant d’être utilisé.
La fabrication d’un ordinateur représente par exemple 470 kg d’équivalent CO2. Sachant qu’en 2019, plus de 34 milliards de terminaux sont utilisés dans le monde, on comprend l’ampleur de l’impact écologique du numérique, au moment même de sa fabrication.
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