Appartient au dossier : Le Coran et ses traductions
Principales traductions françaises du Coran
Balises vous propose une sélection des principales traductions du Coran issue des collections de la Bpi.
Publié le 04/09/2014 - CC BY-SA 4.0
Sélection de références
Le Coran : essai de traduction de l'arabe annoté et suivi d'une étude exégétique
traduction de Jacques Berque
Albin Michel, 1995
Grand orientaliste français, Jacques Berque (1910-1995) a été membre de l’Académie de langue arabe du Caire et professeur honoraire au Collège de France. Sa traduction, portée par seize ans de recherches est d’un accès difficile car elle tente de concilier fidélité à la lettre du texte, recherche stylistique, et prise en compte de la tradition exégétique musulmane. Elle comprend en annexe une liste des commentaires du Coran utilisés, une table des sourates suivant l’ordre alphabétique et un index des noms.
Egalement disponible en édition de poche, collection Spiritualités Vivantes Poche.
À la Bpi, niveau 2, 297.1 BER
Le Coran
traduction de Jean Grosjean
P. Lebaud, 1988
Face aux traductions ayant sacrifié la beauté du texte à une retranscription la plus fidèle possible à la » lettre « , le poète Jean Grosjean a réalisé une traduction stylisée et agréable à lire, avec une liberté non négligeable par rapport au texte arabe. Elle a été révisée suivant les indications de l’Institut de recherches islamiques de al-Azhar. Cette édition est somptueusement ornée par l’artiste iranien Ch. H. Zenderoudi et précédée d’une étude de Jacques Berque.
Egalement disponible en édition de poche, collection Folio, Gallimard.
À la Bpi, niveau 2, 297.1 GRO
Le Coran
Blachère, Régis
PUF, 2002
1ère éd. Maisonneuve et Larose, 1950] La traduction de l’orientaliste Régis Blachère, est une édition « critique » du Coran avec un appareil de notes important, justifiant notamment les choix de l’auteur pour les termes difficiles. Les sourates sont classées dans un ordre chronologique en quatre groupes suivant les styles et les thèmes. Fidèle à la langue arabe, elle s’adresse à des spécialistes de l’islam ; elle a nourri le travail plus accessible de Denise Masson. Elle reste la traduction la plus utilisée au sein de la recherche universitaire.
À la Bpi, niveau 2, 297.1 BLA
Le Coran
Masson, Denise
Gallimard, La Pléiade, 1967
Une traduction généralement admirée pour l’aisance de son style, l’effort de fidélité à un texte riche en images et destiné à la psalmodie. Elle a reçu l’approbation des autorités islamiques du Caire et de Beyrouth. Une longue introduction (115 pages) sur les thèmes coraniques et le lexique de l’introduction facilitent la lecture d’un texte très difficile d’accès. En fin de volume, un appareil indispensable de notes détaillées classées par sourate. La publication dans la collection « La Pleiade » lui a assuré une très large diffusion.
Egalement disponible en édition de poche, collection Folio Classiques, Gallimard.
À la Bpi, niveau 2, 297.1 MAS
Le Coran
traduction de Malek Chebel
Fayard, 2009
Une nouvelle traduction du Coran, par un anthropologue spécialiste de l’islam. Conforme à la tradition du point de vue de l’ordre des sourates, du respect des sources et de la restitution du contexte de la Révélation.
À la Bpi, niveau 2, 297.1 COR
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