Appartient au dossier : Entre les lignes : décrypter la presse papier et numérique Catherine Meurisse, les mains dans le dessin
Qui est Charlie ?
Retour sur l’histoire du journal Charlie Hebdo en dates et en dessins.
Retrouvez des précisions en bas de page.
La presse satirique
Apparue en France lors de la Révolution française, la presse satirique est un type de presse écrite qui utilise la satire comme moyen d’information et d’expression. Il s’agit de divertir et de dénoncer les travers d’une société en critiquant et en moquant les puissants.
1966 : Les interdictions
Les deux interdictions de Hara-Kiri s’appuient sur l’article 14 de la loi 49-956 du 16 juillet 1949 sur la protection de l’enfance et de la jeunesse, modifié par l’ordonnance n° 58-1298 du 23 décembre 1958.
Hara-Kiri est interdit de vente et d’affichage aux mineurs de moins de dix-huit ans et donc de distribution tout court au motif de son caractère « licencieux » et « pornographique ».
1969 : Lancement de Charlie mensuel
Delfeil de Ton, Cavanna, et le professeur Choron lance le magazine Charlie mensuel. Le nom Charlie est une référence au personnage de BD Charlie Brown. Wolinski en est le rédacteur en chef.
1992 : L’émission de Polac
L’intégrale de l’émission de Michel Polac est disponible sur le site de l’INA.
2015 : Caricatures danoises
Retour sur l’affaire des caricatures danoises.
Caricatures de Mahomet
Dans une interview accordée à Arte, le dessinateur Cabu revient sur ses caricatures de Mahomet.
Les procès de Charlie Hebdo
Cet article revient sur les procès intentés au journal Charlie Hebdo depuis 1992.
Relaxe de Charlie Hebdo
En mars 2008, la 11ᵉ chambre de la cour d’appel de Paris confirme le jugement de mars 2007 relaxant l’hebdomadaire poursuivis pour « injure envers un groupe de personnes en raison de sa religion ».
Pour la chambre, les caricatures « qui visent clairement une fraction et non l’ensemble de la communauté musulmane, ne constituent pas l’injure, attaque personnelle et directe dirigée contre un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse et ne dépassent pas la limite admissible de la liberté d’expression ».
Les caricatures ne visent que « certains de ses membres qui, au nom de l’Islam, pratiquent des actes terroristes à répétition ». « Aucun risque de confusion n’est créé entre les musulmans et les terroristes qui se réclament de l’Islam pour perpétrer leurs crimes ».
Publié le 27/01/2015 - CC BY-SA 3.0 FR
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