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Appartient au dossier : Les trains « du futur » en images

Trains du futur #3 : le train à sustentation magnétique

En janvier 2021, la Chine annonçait le lancement d’un prototype de train MAGLEV (pour magnetic levitation) ou train à sustentation magnétique qui permettrait d’atteindre, à terme, 800 km/h, soit une vitesse proche de l’avion.

Cette série accompagne le cycle « Vivre durable », organisé à la Bpi au printemps 2021.

Train Maglev, Lars Plougmann via Wikimedia Commons [CC BY-SA 2.0]

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La Chine et le Japon sont à la pointe de cette technologie, qui repose sur le phénomène de supraconductivité. Selon un principe qui utilise les propriétés de l’aimant, des bobines supraconductrices sont embarquées à bord du train et des électroaimants enserrés dans la voie propulsent le train en lévitation. La suppression des frottements permet d’atteindre des vitesses record.

Le Japon, qui a été le premier à développer cette technologie dès les années soixante, annonce la mise en circulation des premiers trains MAGLEV sur la ligne Shinkansen Chūō, entre Tokyo et Nagoya, pour 2027. La Chine, qui vise également un lancement en 2027, se distingue en utilisant de l’azote liquide, moins cher que l’hélium liquide utilisé par les japonais. Le Japon annonce une vitesse de 505 km/h, la Chine 620 km/h et, à terme, 800 km/h (le TGV français roule en moyenne à 284 km/h).

Bien que les recherches aient commencé dans les années soixante (avec une première expérimentation en Allemagne, abandonnée depuis), six lignes seulement fonctionnent aujourd’hui sur ce principe, toutes en Asie. Le coût de construction des trains à sustentation magnétique est plus élevé que les trains à grande vitesse classiques. En outre, ces trains ne sont pas compatibles avec les voies traditionnelles, ce qui entraîne de lourds investissements structurels, notamment dans les grandes villes. Ils consomment également plus d’énergie que les trains traditionnels, pour les courtes distances ou les trajets à faible vitesse, mais ils restent bien moins polluants que le transport routier, l’une des premières sources de pollution de l’air en Chine.

Publié le 21/06/2021 - CC BY-NC-SA 4.0

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