Camille Brunel
UV éditions, 2018
Camille Brunel, écrivain et critique de cinéma spécialisé dans la représentation des animaux, militant pour la cause animale, analyse dans cet ouvrage la manière dont le cinéma se fait l’ambassadeur du regard des humains sur les animaux. Son corpus est vaste : dans un mouvement chronologique, il va des débuts du cinéma à la période contemporaine, entrelaçant fiction et documentaire au sein de sous-parties thématiques. Camille Brunel considère aussi bien les films d’animation que ceux en prises de vues réelles, les films les plus pointus que les blockbusters hollywoodiens.
Ses critiques au style enlevé permettent ainsi de réfléchir à la représentation animale dans de nombreuses œuvres incontournables du cinéma documentaire, aussi diverses que Chang de Merian C. Cooper & Ernest B. Schoedsack (1927), Le Sang des bêtes de Georges Franju (1949), Koko, le gorille qui parle de Barbet Schroeder (1978), Grizzly Man de Werner Herzog (2005) ou Océans de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud (2009).
Cependant, en analysant chaque œuvre au seul prisme des études animales (ou animal studies) dont il se revendique, l’auteur laisse de côté de nombreuses singularités esthétiques. Ce faisant, il en vient à formuler des propos ponctuellement réducteurs sur les intentions des cinéastes et sur la manière dont certains dispositifs documentaires peuvent être perçus et interprétés par les spectateur·rices.
Camille Brunel propose également, sous la forme condensée d’une chronologie, une « Histoire des animaux non-humains au cinéma » sur Upopi, l’Université populaire des images de Ciclic, l’agence régionale du Centre-Val de Loire pour le livre, l’image et la culture numérique.
À la Bpi, niveau 3, 791.049 BRU
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