Le post-apo en jeu vidéo 4/5 : Ancestors

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II y a soixante-six millions d’années, un astéroïde frappe la surface de la Terre, entraînant une disparition massive des espèces vivantes. C’est l’extinction Crétacé-Tertiaire. Selon une étude américaine, la Terre est plongée pendant plus d’un an dans l’obscurité, empêchant toute photosynthèse et entraînant une chute dramatique des températures. Cette histoire apocalyptique, bien réelle, est celle qui a vu naître l’espèce humaine. Ancestors se déroule juste après, au tout début de l’humanité. 

L’évolution comme principe du jeu

Ancestors consiste en un voyage spatio-temporel truffé de rebondissements qui se déroule sur plusieurs millions d’années, puisque le but du jeu est de permettre à sa lignée d’hominidés de perdurer, de croître et d’évoluer.

La lignée évolue, d’une part, en apprenant et, d’autre part, en enseignant ses connaissances aux nouvelles générations. Cette évolution est illustrée par la progression des connections neuronales chez les membres du clan et se déroule par bonds, de millions d’années en millions d’années, d’enfants en adultes, de générations en générations, pour mener le joueur vers l’une des ultimes victoires : réussir à diriger un clan actif.

Un monde (très) ouvert

Ancestors propose une infinité d’actions et de choix. Cet environnement a pu déclencher l’hostilité de certains joueurs, perdus face à la jungle des possibles. Cependant, il fait aussi la force du jeu car il oblige le joueur à se fixer ses propres objectifs.

De plus, les promesses d’évolutions sont très gratifiantes. Plus le joueur explore, plus il est récompensé et plus il a envie de poursuivre son exploration, tout à la joie d’en apprendre davantage sur cette époque fascinante.