Série

Chine : partie de xiangqi dans un salon de thé

À l’occasion la journée spéciale consacrée aux échecs du 23 avril 2015 à la Bpi, nous vous proposons de redécouvrir ce jeu et ses joueurs à travers un petit tour du monde photographique. Dernière escale : la Chine.

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Echecs chinois à Chongqing Dans l’une des dernières tea house de la ville, Chongqing, Chine, par Clément Belleudy, (CC BY-SA 2.0), Flickr

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Cette semaine, nous partons en Chine, plus précisément à Chongqing dans l’un des derniers salons de thé de la ville, ou deux joueurs s’affrontent dans une partie de xiangqi ou « échecs chinois ». xiangqi signifie littéralement « échiquier des éléphants », « éléphant » étant le nom de certaines pièces du jeu. Le xiangqi, comme le makruk et les échecs occidentaux, hériterait d’un ancêtre commun. Mais à l’inverse du makruk, le xiangqi est très différent du jeu d’échecs tel que nous le connaissons. 

Les règles des échecs des éléphants

Les pièces sont au nombre de seize par joueur. Elles sont placées sur les intersections des lignes de l’échiquier et non pas sur les cases. Les deux camps (rouge et noir ou bleu) sont séparés par une « rivière », qui limite les déplacements de certaines pièces.

Echiquier de xiangqi
Xiangqiboard par Howcheng CCBYSA3.0png

Chaque joueur dispose des pièces suivantes (leur nom peut différer en fonction du camp) :

  • un « général », l’équivalent du roi aux échecs
  • deux « gardes » ou « mandarins »
  • deux « éléphants » pour le camp rouge (qui ont donné leur nom au jeu), mais des « minitres » pour le camp bleu
  • deux « chevaux » (similaires aux cavaliers des échecs occidentaux)
  • deux « canons »
  • deux « chariots » (équivalent des tours)
  • cinq « soldats»  pour le camp rouge, des « bandits » pour le camp noir

Publié le 21/04/2015 - CC BY-SA 4.0

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