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Thaïlande : partie de makruk à Bangkok

À l’occasion d’une journée spéciale consacrée aux échecs qui se tiendra le 23 avril à la Bpi, nous vous proposons de redécouvrir ce jeu et ses joueurs à travers un petit tour du monde photographique.

Photographie d'une partie de Makruk à Bangkok
Chess player making his counter move – Bangkok par Ronn Aldaman CC BY NC ND 2.0, Flickr

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Cette photographie a été prise dans la ville de Bangkok en Thaïlande. Là-bas, on pratique le makruk ou « échecs Thaï ».
Le makruk, tout comme les échecs occidentaux, hériterait du chaturanga indien. Ceci expliquerait les nombreuses similitudes entre les deux jeux. Les couleurs (noir et blanc), le nombre des pièces (32) et le nombre de cases de l’échiquier (64) sont identiques.

Tablier (échiquier) de Makruk
par B20180 CC BY SA 3.0 Wikimedia

On observe cependant quelques caractéristiques propres au makruk :

  • On appelle le roi « seigneur » (Khun).
  • La dame est une « graine » (Met) et ne peut se déplacer que d’une case en diagonale.
  • Les fous sont appelés « nobles » (Khon) et ne se déplacent que d’une case en diagonale ou d’une case droit devant. 
  • Les « chevaux » (Ma) sont identiques à nos cavaliers. 
  • Des « bateaux » remplacent nos tours et adoptent un déplacement similaire.
  • Enfin, les pions (Bia) sont souvent représentés par des coquillages. Leur emplacement initial diffère des échecs occidentaux. Ils sont situés en troisième ligne.

Publié le 21/04/2015 - CC BY-SA 4.0

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